samedi 24 mars 2007 par Le Nouveau Réveil

Le bras de fer entre certains commerçants et l'Etat (DGI) s'est soldé par l'expulsion de M. Redha Ibrahim et l'arrestation de certains commerçants. Le collectif des syndicats, associations de commerçants et opérateurs économiques de Côte d'Ivoire a, lors d'un point de presse tenu hier à Trechville, donné de la voix.
A travers une déclaration lue par son porte-parole, M. Ouattara Lamine, le collectif a réaffirmé tout son soutien à l'Etat quant à l'application de la facture normalisée. Aux dires du porte-parole, l'ensemble des commerçants ne s'y oppose pas. "C'est seulement certains radicaux de notre mouvement qui ont des problèmes. Alors, nous tenons à faire la part des choses afin qu'il n'y ait pas de débordement envers une certaine communauté. D'ailleurs tout est entré dans l'ordre puisque la direction générale des impôts a rencontré la communauté libanaise. Depuis, les magasins ont réouvert". Dixit Ouattara Lamine qui, pour l'occasion, avait à ses côtés le président du collectif M. Soumahoro Farikou. Fort du climat qui s'apaise, le collectif souhaite que l'Etat fasse preuve d'indulgence en libérant 5 de leurs camarades détenus. Qui, probablement, seront jugés le lundi prochain. Il plaide pour la levée de la mesure d'expulsion qui frappe M. Redha Ibrahim. Ces mesures, pour sûr, contribueront au retour de la sérénité dans le secteur du commerce. L'économie du pays en dépend.
Paterne Ougueye Yves

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