Nous sommes venus à l'audience pour soutenir notre camarade Adjoumani. Presque tous les députés étaient là. Nous pensons que tout s'est bien passé. La défense a fait son travail après que la partie civile s'est expliquée. Nous espérons que le droit sera dit. On nous a donné rendez-vous pour le vendredi prochain (Ndlr 30 mars). Nous serons là, le vendredi.
Votre accès au tribunal a-t-il été facile ?
Bien sûr que non. Quand nous sommes arrivés, ça a été impressionnant. J'ai dû aller jusqu'au procureur de la république avec certains camarades pour négocier l'entrée des députés et des membres de la famille d'Adjoumani. Dans l'ensemble, je crois que ça s'est bien passé.
Lors de l'audience, un avocat de la partie civile vous a traités d'usurpateur de titre. Que répondez-vous ?
Ça n'engage que lui. Nous nous considérons toujours comme des députés. S'il estime que nous sommes des usurpateurs de titre, ça n'engage que lui.
Propos recueillis par
Jules Claver Aka