Dans le cadre de sa nouvelle politique des urgences médicales dans le district d'Abidjan, le ministre de la santé Allah Kouadio Rémi, a procédé hier au lancement officiel des services d'urgence de 7 formations sanitaires du district. La cérémonie officielle de ce vaste projet s'est déroulée à la formation sanitaire urbaine de Koumassi en présence du maire Yapi N'dohi Raymond. Les formations sanitaires urbaines de Koumassi, d'Abobo, de Yopougon, de Marcory, de Treichville, de Port-Bouet et d'Adjamé ont été érigées en hôpitaux généraux par le ministre de la Santé. Tous ses hôpitaux ont été dotés d'un service d'urgence. Selon le ministre Allah, ce projet permettra aux malades "de trouver une réponse prompte et de qualité aux problèmes urgents de santé". Dans le souci d'une mise en ?uvre efficace, en plus des 1000 médecins recrutés, 182 médecins supérieurs "dynamiques et dévoués viendront renforcer les équipes du personnel soignant. A cette effet, le ministre Allah Kouadio Remis a promis tout mettre en ?uvre afin que ces nouveaux hôpitaux généraux remplissant de façon efficace leurs nouvelles missions de centre de premiers recours pour le mieux-être de populations. "En zone urbaine, à Abobo comme à Yopougon, les urgences constituent pour 80% la porte d'entrée dans les formations sanitaires" a-t-il indiqué. Ce projet permettra de réduire les longues distances à parcourir, le surcharge de travail des médecins et les longues files d'attente. Le maire de la commune du bonheur partagé, N'dohi Yapi Raymond, très heureux d'apprendre que sa commune est désormais dotée d'un hôpital général et d'une ambulance qui sera livrée les jours à venir a dit : "Il était temps pour une population de 317.000 habitants d'avoir un service d'urgence. Il était temps que se réalise ce v?u si cher à nos populations. Que cette journée nous apporte un plus dans notre quête d'un bien-être en matière de santé". Pour M. Kouadio Attiem Bone directeur de la formation sanitaire de Koumassi, "le ministre a vu juste car le problème des urgences devenait un casse-tête pour les populations". Le coordonnateur général du projet Dr. Sissoko Jacques à l'endroit des jeunes médecins a recommandé le courage, car dira-t-il "le début est difficile mais accrochez vous".
Jean Prisca