lundi 26 mars 2007 par Le Nouveau Réveil

L'Association des cliniques privées de Côte d'Ivoire (ACPCI) a décidé de lutter contre l'implantation anarchique et illégale des cliniques qui, dans bien des cas, échappent au contrôle de la tutelle et constituent un véritable danger pour la population. Le nouveau bureau exécutif présidé par le Dr. Boguifo Joseph, officiellement investi le 27 février dernier, s'est assigné de nombreuses missions : le développement et la promotion d'une médecine de qualité au service du patient, la recherche et la promotion de l'indépendance nécessaire de l'art de guérir, le renforcement des liens entre ses membres et la contribution à la lutte contre tout fléau social en rapport avec la santé, tels sont, entre autres, les objectifs que se sont fixés les membres du bureau de 5 membres de l'ACPCI. Au cours de la passation des charges entre le bureau sortant dirigé par le Dr. Gbaho et le Dr. Boguifo, le président sortant a indiqué que l'une des missions ayant suscité la mise en place de cette association est de " créer une structure pour mettre un peu d'ordre dans le secteur ". Quant au nouveau président Dr. Boguifo, il a d'emblée salué le bureau sortant pour le travail abattu au cours de ces dernières années. Pour le Dr. Boguifo, " les cliniques privées ont un rôle d'utilité publique et un rôle social ". Aussi a-t-il dénoncé les pratiques tendant à ternir l'image des médecins et des cliniques privées". Il a tiré sur la sonnette d'alarme et dénoncé "l'implantation anarchique et illégale des cliniques privées qui sont un danger pour les patients et la population".
Jean Prisca. Yamoussoukro : soutien à la 1721 et au Premier ministre- Les vérités de Nanan Tanoé Désiré, Roi des N'zima: Ne réduisons pas la crise ivoirienne à un problème de Premier Ministre?. Un rassemblement a eu lieu samedi dernier à la place Jean Paul II de Yamoussoukro. Plusieurs milliers de personnes venues de différentes localités du grand centre ont répondu à l'appel des organisateurs qui entendaient inviter les Ivoiriens à l'application intégrale de la résolution 1721 qui, pour eux, peut conduire à une paix véritable. L'une des interventions qui a le plus marqué le public a été l'intervention du Roi des N'zima, Nanan Désiré Tanoé. Le Roi a d'abord relevé le caractère exceptionnel de son intervention en disant ceci : "Le Roi ne parle pas directement. Il s'agit aujourd'hui d'un jour exceptionnel. Ma communauté a donc accepté que je parle". La précision faite, le Roi délivrera alors son message "J'interpelle tout le peuple ivoirien. Le souci de chaque Ivoirien est de sortir de la crise. Je ne pense pas qu'il y ait un seul ivoirien qui souhaite que la crise perdure, Il faut une fois pour toutes que nous, les Ivoiriens, comprenions que la solution, à la crise ivoirienne n'est pas un problème de Premier Ministre. Il ne faut pas distraire le peuple en lui donnant les informations tendant à lui faire croire que la solution c'est le poste de Premier Ministre", dira Nanan Tanoé. Le décor ainsi planté, l'autorité traditionnelle poursuivra en ces termes : "C'est nous, les Ivoiriens, qui n'avons pas su saisir à temps le processus de sortie de crise. Il serait plus juste de continuer à nous entourer de tous nos amis qui nous ont soutenus financièrement et moralement. Ne réduisons pas la crise ivoirienne à un problème de Premier Ministre." Autre message fort du Roi à cette manifestation devant le nombreux public attentif : "Quand dans une famille, les fils s'unissent, c'est une bonne chose. Quand des villages ou des communautés s'unissent, cela consolide la Nation. Si les Akan estiment qu'il est juste de s'unir, d'où vient qu'on s'en émeuve tant ?", s'est -il interrogé, avant de faire la conclusion suivante : "ne nous trompons pas de cible". A ce rassemblement, étaient présentes plusieurs personnalités dont notamment le ministre Jean Konan Banny, le général Banny. tous deux frères aînés du Premier Ministre qui était absent à la manifestation, Gaoussou Ouattara, frère aîné d'Alassane Dramane Ouattara, président du RDR.
C.Lath

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