mardi 27 mars 2007 par Le Nouveau Réveil

A l'issue de la rencontre avec les Forces nouvelles, le ministre Patrick Achi, s'est au nom du Rhdp, confié à la presse, pour situer le cadre de cette concertation. Que peut-on retenir de la réunion que vous venez de tenir avec Guillaume Soro?
Avant l'entame du dialogue direct, le ministre d'Etat, Secrétaire général des Forces nouvelles, Guillaume Soro, a rencontré les leaders du G7 (Henri Konan Bédié, Alassane Dramane Ouattara, Anaky Kobena et El Hadj Mabri Toikeusse, respectivement président du PDCI, RDR, MFA et UDPCI. Ndlr) pour échanger avec eux, prendre leur avis, et venir à cette rencontre. Au terme de ces échanges du dialogue direct ici à Ouaga, avant de signer l'Accord qui les a sanctionnés, il est une fois de plus retourné les voir pour leur en donner les grandes lignes et échanger avec eux. En ce qui concernait la présente étape des discussions du dialogue direct, compte tenu de leur dynamique, il eut été difficile qu'il (Guillaume Soro) aille et qu'il revienne chaque fois qu'il aurait un point à discuter. Il a donc souhaité que chacune des parties présentes au G7 puisse mandater un représentant ici à Ouaga, pour qu'au fil des discussions, cet échange qui a commencé dès le début puisse se poursuivre de façon dynamique et qu'on aille de façon plus efficace et rapidement au terme des négociations de ce dialogue direct. C'est l'objet de notre présence ici. Aujourd'hui, le ministre d'Etat nous a donc conviés, mandataires que nous sommes, à une rencontre qui avait pour objet de nous faire le point d'avancement et l'évolution des discussions sur cette phase du dialogue direct. Il nous revient maintenant de retourner à nos mandants pour leur faire ce point, prendre leurs remarques et continuer cette discussion jusqu'à son terme. Vous allez rendre compte pour revenir ici à Ouaga ?
Quand je dis : "Faire le point à nos mandants et revenir", ça peut être physique, téléphonique, technologique. Quand on vous envoie, en tant que mandataire, c'est pour constituer un relais, une courroie de transmission dans les discussions qui ont lieu et qui se déroulent de façon à ce que ça se passe efficacement.
Est-ce qu'on vous a dit quand le document sera signé ?
Pour l'instant, les discussions sont en cours. Y-a-t-il eu un message particulier pour le PDCI, votre parti ?
Non, pas de message particulier pour le PDCI. Je pense que nous sommes là en tant que G7 et ce qui anime ces discussions, c'est surtout une atmosphère de solidarité. Je ne crois pas qu'on soit dans des divergences individuelles de partis. Est-ce que le PDCI aura beaucoup de porte-feuilles dans le prochain gouvernement?
Ce débat n'a pas été ouvert. A vous entendre parler, Monsieur le ministre, on a le sentiment que les Ivoiriens vont encore attendre longtemps avant d'avoir un nouveau gouvernement.
Non, je crois qu'il faut avouer que depuis le début, ces discussions avancent quand même relativement bien. Je ne peux donc pas m'avancer sur des délais que je ne sais pas. Mais je ne crois pas que quelqu'un ici veuille prolonger plus que de raison.
Peut-on dire que toutes les composantes du G7 sont en phase ?
Nous sommes venus, un point de la situation nous a été fait. Sur cette base-là, nous continuons d'échanger, de travailler. Il n'y a pas d'accros particuliers à ce stade des échanges.
Vous êtes donc satisfaits ?
Oui, on ne peut qu'être satisfait d'être là, puisque, comme je vous le dis, on discute, on négocie entre G7, fraternellement, solidairement. On ne peut donc qu'être satisfait.

Propos recueillis à Ouagadougou
Par DENIS KAH ZION

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