mardi 27 mars 2007 par Le Nouveau Réveil

"J'évite de pratiquer la politique du pire. C'est pourquoi, je refuse l'arrogance, les injures, les mensonges, les volte-face et la violence. Ces attitudes heurtent mes convictions ;
je suis un partisan du dialogue et j'ai été durant tous mes mandats présidentiels , l'initiateur d'un dialogue permanent avec l'opposition, malgré les réticences et les échecs liés à ce genre d'exercice, j'ai pratiqué une politique d'ouverture en faisant confiance aux responsables des partis politiques et à leur loyauté envers leur pays ; même si je n'ai pas été entendu aussi souvent comme je le souhaitais. J'écarte aussi de mes pensées tout esprit de revanche quand il s'agit de sauver la Côte d'Ivoire du désastre économique et humain. Les assauts contre notre démocratie et le dépérissement en cours de notre économie imposent une résistance nationale au lieu des ambitions et des querelles de personnes qui minent notre pays et particulièrement le PDCI. C'est pour agir dans ce sens que j'ai appelé en Octobre 2000 au ralliement autour de la candidature d'Emile Constant Bombet, qui fait partie de ceux qui s'étaient effacés. Emile Constant Bombet est un homme de foi et de combat, un militant qui a toujours su respecter et défendre les exigences démocratiques dans la fidélité des choix du PDCI. Je le soutiens donc, en veillant à ce que le PDCI ne se laisse pas entraîner à des compromissions inacceptables.J'espère que cette épreuve (parlant du coup d'Etat de 1999) fera des Ivoiriens un peuple qui se considère plus encore que par le passé, comme un peuple de frères unis, et je prie pour que la Côte d'Ivoire retrouve le chemin des grandes valeurs de liberté, de démocratie et de paix qu'elle a toujours représenté en Afrique et dans le monde ". Celui qui parlait ainsi, s'appelle Aimé Henri Konan Bédié. (Source : JAE du 18/09/2000 au 01/10/2000, intitulé C.I Bédié parle)
Ayant été plus de quarante (40) ans dans la gestion des affaires de l'Etat, en passant par la présidence de l'Assemblée Nationale et la Présidence de la République, N'zuéba s'est forgé une personnalité d'homme d'Etat et d'homme politique. C'est à ce titre qu'il n'hésite pas à apporter sa contribution dans les débats politiques de son pays. Il n'attend pas d'être sollicité avant de s'y impliquer. Mais diantre ! Pourquoi Bédié est-il vilipendé par ses adversaires lorsqu'il pose un acte allant dans le sens de la sortie de la crise ?
Pourquoi le camp présidentiel panique et tombe en transe en rejetant toujours les analyses et propositions de N'zuéba ?
Sont-ils habités par la peur, lorsque cet homme d'Etat doublé d'une clairvoyance politique et intellectuelle, trace la voie à suivre pour une sortie de crise ?
Hier, c'est-à-dire trois (3) jours après le déclenchement de la rébellion; HKB a conseillé Gbagbo de discuter avec les rebelles, celui-ci a soutenu qu'il n' hésiterait pas à brandir l'épée à quiconque lui brandirait une épée, donc pas question de discuter avec des rebelles sinon c'est les légitimer.
Quatre(4) ans après, Gbagbo légitime les rebelles en acceptant de discuter directement avec eux à Ouaga en prenant comme facilitateur Blaise Compaoré ,que lui Gbagbo et son camp ont présenté comme étant le déstabilisateur de la Côte d'Ivoire et le parrain de cette rébellion. (Notre Voix n° 1630 du 05/11/2003).
Aujourd'hui suite à l'analyse critique que HKB a faite sur cet accord de Ouaga, fruit du dialogue direct entre le camp présidentiel et les ex-rebelles, les ennemis de la paix se lèvent encore pour le vilipender parce que sa position ne rejoint pas celle de leur camp. A l'analyse de tout ce qui précède, les adversaires de Bédié sont désemparés, car voyant en lui un homme d'Etat, un nationaliste épris de paix, qui aime son peuple et qui n'a pas changé de style de vie, sa manière de voir la Côte d'Ivoire devenir une grande nation, avec en priorité le partage du bonheur, paniquent et tremblent. Bédié comme un ouragan fait trembler tout le monde sur son passage. Même quand il tousse, ses ennemis sont pris par la peur, et se cachent dans l'obscurité pour s'approprier ses idées et en faire les leurs. Ah! Quelle malhonnêteté politique et intellectuelle ? C'est pourquoi, le professeur Niamkey Koffi disait : "on cherche désespérément mais vainement à nuire le PDCI et à son chef."
Président Bédié, je voudrais profiter de cet espace pour vous dire merci de votre sens élevé de responsabilité ; car vous avez compris que tout homme d'Etat de votre rang est comme un dépotoir qui doit tout encaisser et emmagasiner pour faire le tri. Il doit de ce fait (l'homme d'Etat) avoir de la hauteur et doit toujours se dépasser pour tendre la main à ses adversaires et ennemis pour en faire des amis. Merci président, vous êtes un des meilleurs élèves de feu Houphouët-Boigny.
Soyez serein, la majorité silencieuse est derrière vous, pardonnez à ceux qui vous vilipendent à longueur de journée. Tant que vous avez la force nécessaire, il faut toujours leur montrer le chemin à suivre même si vous êtes souvent incompris ou même s'ils font semblant de ne pas vous comprendre. Ne baissez pas les bras, le pouvoir sera très bientôt entre vos mains. Ne vous focalisez pas aussi sur ce qui se passe à Ouaga, l'important pour nous c'est la paix et par la suite les élections à venir. Donc soyons vigilants et sereins pour que la paix revienne.
Que DIEU vous protège avec l'ensemble des responsables du RHDP !
Par MOCKSON Kouamé Mokey , président du MONAV-PDCI

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