mardi 27 mars 2007 par Le Nouveau Réveil

La cohésion au sein de la grande famille du PDCI-RDA dans la commune de Yopougon est au beau fixe. Des querelles de personnes ont complètement tétanisé la vie de ce parti dans cette cité. Jadis l'un des bastions du PDCI, Yopougon est aujourd'hui considéré comme le fief du FPI. Les militants, parce que mal encadrés, ne répondent plus aux appels à la mobilisation lancés par leur parti. Et pourtant, ce ne sont pas les compétences pour un PDCI plus vigoureux et conquérant qui marquent dans cette commune. Le secrétaire général, Pr Alphonse Djédjé Mady, lors de son récent passage à Yopougon où les jeunes du PDCI organisaient un meeting, avait déclaré être au fait des problèmes qui minent le parti. Il avait lui-même proposé de convoquer chacun des délégués communaux pour échanger. Il est temps que cette noble initiative du N°2 du PDCI soit appliquée. Parce que sur le terrain, le parti n'est pas au mieux de sa forme. Il semble que les préoccupations personnelles des premiers responsables ont pris le pas sur l'intérêt du parti. S'il y a des élections dans ces conditions, il est clair que le PDCI sera battu à plate couture. Non pas que les autres partis sont majoritaires dans la commune. Mais tout simplement, parce que le manque de cohésion, les problèmes mineurs auront mis le PDCI sous l'éteignoir. La direction du parti se doit de s'approprier l'affaire pour y trouver une solution idoine. Et même au-delà de la commune, régler les petits problèmes qui grippent la grande machine du PDCI dans d'autres délégations. Les missions du bureau politique qui ont démarré le week-end dernier, ont, semble-t-il, entre autres objectifs, le règlement de ce type de problèmes sur le carnet de route. Les vrais diagnostics doivent être posés dans chaque délégation. Ceci est l'une des nécessités pour la reconquête du pouvoir d'Etat.

Paul Koffi

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