mardi 27 mars 2007 par Le Nouveau Réveil

L'affaire : Procès de Gbagbo contre Adjoumani vient de connaître un rebondissement. L'Assemblée nationale, depuis hier, a décidé de prendre une part active dans la comparution du député de Tanda devant les tribunaux. Elle a, sur saisine des députés des groupes parlementaires PDCI et Solidarité, selon nos sources, adressé un courrier au chef de l'Etat Laurent Gbagbo et un autre au Premier ministre Charles Konan Banny pour leur demander les raisons de la comparution d'un de ses membres au tribunal sans qu'elle ne soit au préalable avisée. Ce réveil de l'Assemblée nationale donne par ailleurs l'occasion de comprendre que le procureur de la République agissait en toute violation des règles de procédures judiciaires. En tout état de cause, ce procès qualifié de procès de la honte, depuis son déclenchement, aura créé de nombreux troubles. Hormis ceux qu'il a engendrés au Plateau vendredi dernier, Tanda, ville natale du ministre-député Kobenan Kouassi Adjoumani était sur le pied de guerre. Après qu'une rumeur eut fait état de ce que Adjoumani a été arrêté et emprisonné, suite au procès. Au demeurant, en cette période de dialogue direct qui se déroule à Ouaga, les femmes de Tanda ont-elles aussi rallié le domicile du chef des Mossi représentant le Moro Naba pour exprimer leur indignation et leur révolte contre les agissements du camp présidentiel. Pendant ce temps, des proches d'Adjoumani ont signalé le soir même du procès du vendredi dernier la présence d'individus à bord de véhicules 4X4 non loin du domicile du ministre Adjoumani à Abidjan. Qui sont ces hommes qui, apparemment recherchaient, selon eux, le domicile du ministre ? Est-ce l'activisme des escadrons de la mort qui reprend ? La Côte d'ivoire a-t-elle besoin de revivre ce genre de faits à l'heure du dialogue direct pour le retour de la paix ? Assurément, non.
Diarrassouba Sory
Sory.diarras2007@yahoo.fr

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