jeudi 29 mars 2007 par Le Nouveau Réveil

Le nouveau paysage politique qui se dessine avec l'accord de Ouaga suscite, à n'en point douter, beaucoup d'espoir pour le retour de la stabilité en Côte d'Ivoire. Des nombreux Ivoiriens estiment que la paix n'est plus loin. Toutefois, on est tenté de connaître le sort que cet accord dit de paix réserve aux militaires exilés. On estime à plus de 150, le nombre des officiers ivoiriens qui ont eu maille à partir avec le régime FPI. A eux s'ajoutent plusieurs autres militaires de grade inférieur. L'accord de Ouaga reste jusque-là muet sur leur sort. Au moment où l'on parle de paix, où les deux armées se concertent en ce moment pour se réunifier, il est bon que le cas des militaires actuellement à l'extérieur soit traité comme il se doit. Selon des indiscrétions, au début du dialogue direct à Ouaga, le chef de l'Etat Laurent Gbagbo aurait demandé que Ibrahim Coulibaly (IB) soit associé aux discussions. Le représentant des Forces nouvelles, Dakoury Tabley, aurait aussi joint Soro Guillaume pour le tenir informé. Le nouveau premier ministre désigné par l'accord de Ouaga aurait à son tour, donné son accord pour que IB soit à la table de discussion. A condition, aurait-il insisté, que le général Mathias Doué, le colonel Yao Yao jules et tous les autres officiers en exil soient également conviés aux discussions. Le chef de l'Etat, après cela, n'aurait plus donné de suite à sa requête. Maintenant que les nuages se dissipent sur le ciel ivoirien, il serait souhaitable que le cas des militaires ivoiriens exilés soit réglé.
Paul Koffi

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