Le Congrès pour une alternative populaire (CAP) composé des partis politiques que sont le Parti pour le progrès et le socialisme (PPS), la Renaissance, l'Union nationale des Ivoiriens du renouveau (UNIR), l'Union socialiste du peuple (USP) a organisé hier une conférence de presse à l'hôtel Sofitel au Plateau. Entouré des présidents Robert Guéi Bombet (La Renaissance), Claude Sahi (UNIR) et Christophe Gbohou représentant Henri Tohou secrétaire général de l'USP, Bamba Moriféré s'est prononcé sur l'actualité du moment. Mais avant, dans un discours liminaire, Claude Sahi donnait la position du cap quant à la formation du nouveau gouvernement. "Le CAP considère que la formation du nouveau gouvernement de transition doit être l'affaire de tous les Ivoiriens sans exclusive". Répondant aux questions des journalistes, Bamba Moriféré n'a pas fait mystère de sa candidature aux prochaines élections présidentielles. Après donc le rappel du rejet de sa candidature en 2000, qu'il a qualifié d'injuste, il dira : "Donc ça suffit pour vous dire que nous sommes dans le starting-block." Bamba Moriféré encore une fois, a réclamé la concertation nationale. Il a indiqué que le nouveau gouvernement ne devrait pas excéder 25 ministres. "De 20 à 25 ministres c'est suffisant. C'est un gouvernement de mission. Ce n'est pas un gouvernement pour caser des gens qui n'ont jamais travaillé" a-t-il dit. Avant d'ajouter que les ministres doivent être choisis sur des critères que sont la compétence, l'intégrité et la volonté de mettre au-dessus de tout l'intérêt de la Côte d'Ivoire. Par ailleurs, le secrétaire général du PPS dira qu'il n'y a pas de conflit de génération au plan politique en Côte d'Ivoire. "Le problème qui se pose est un problème de crise profonde. Il y a des conflits d'idées () Il y a ceux qui veulent une Côte d'Ivoire démocratique et il y a ceux qui veulent se remplir les poches ()" a-t-il indiqué.
Diarrassouba Sory
Sory.diarras2007@yahoo.fr