vendredi 30 mars 2007 par Le Nouveau Réveil

Après cinq ans de peines et de souffrances endurées par le peuple de Côte d'Ivoire dus à la crise ivoiro-ivoirienne, la situation tend vers une fin heureuse. Celle qui verra la réunification du pays et la réconciliation vraie de tous les fils de la terre d'Eburnie. Et cette période dite période de paix semble déjà propice aux critiques de toutes parts. Le jeudi 29 mars dernier, l'Observatoire de la liberté de la presse, de l'éthique et de la déontologie (OLPED) a, au cours de sa conférence de presse tenue à son siège, situé la responsabilité des médias ivoiriens dans la crise de 2002. Une crise qui a faille basculer notre belle Côte d'Ivoire dans le chaos. Cette conférence de presse a eu pour thème : " les médias ivoiriens face à la paix " et elle a été animée par M. Zio Moussa, président de l'OLPED. Parti d'un constat selon lequel les médias ivoiriens sont responsables en partie de cette crise pour l'avoir alimentée au lieu de l'empêcher, le conférencier s'est servi de quelques autres cas de figure qui ne pouvaient que soutenir l'accusation portée contre les médias. Ce sont parfois des interrogations, parfois des affirmations qui toutes semblent inviter l'accusée qu'est la presse ivoirienne à se ressaisir. " Les journalistes ivoiriens ignoraient-ils qu'ils engageaient leur responsabilité dans la survenue de la guerre lorsqu'ils prenaient partie pour l'un ou l'autre camp et parties prenantes au conflit ? " s'est-il interrogé le président de l'OLPED avant d'ajouter un plus loin. " Les médias ivoiriens ne sont donc pas blancs comme neige dans la prospérité de la crise, la radicalisation et la cristallisation des positions antagonistes " Du reste, le successeur de M. Koné Samba s'est prêté aux questions de quelques confrères, relativement aux conditions peu décentes dans lesquelles travaillent les journalistes en Côte d'Ivoire et qui favorisent cet état de choses.
Dieusmonde Tadé

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