Selon le président du comité d'organisation, M. Koffi Ignace, les élus FPI, en l'occurrence Paul Yao N'dré et Jean Gnakra, respectivement président du conseil général de Divo et de Lakota ont simplement et purement voulu empêcher la tenue de l'évènement chez eux sous prétexte qu'il avait pour parrain M. Gaza Gazo, maire de Lakota. 48 heures avant, l'incertitude totale planait encore sur cette petite fête attendue par tous. Ces barons du FPI auraient même menacé de faire intervenir les patriotes et la FESCI pour tout saccager. Le comité local a été donc contraint de changer de parrain à la dernière heure. Le parrainage a été retiré à Gaza Gazo qui avait déboursé la somme de 2,4 millions de FCFA au profit des décideurs FPI de la région. Le maire de Divo, Kodé Dadié Célestin, selon toujours le président du comité d'organisation, a tenté un boycott à travers des actes de vandalisme. Il a endommagé le site de la manifestation à quelques jours du démarrage ! Pourquoi une telle attitude de la part des refondateurs du sud Bandama, au moment où toute la Côte d'Ivoire célèbre à grande pompe la lueur d'espoir appelée "dialogue direct" venue du Burkina Faso ? Pourquoi ? Veut-on saboter la paix que Laurent Gbagbo et Soro Guillaume ont obtenue au prix de mille sacrifices ? Que cela ne se répète plus jamais car les Ivoiriens ont besoin de paix, de réconciliation et d'unité. A Divo, il se murmure que les élus FPI promettent de rembourser le don de Gaza Gazo les jours à venir parce qu'il est "persona non grata" dans sa propre région par ses frères militants du FPI, nous a confié M. Koffi Ignace. Et l'homme lui-même fait l'objet de menaces actuellement.
Dieusmonde Tadé
Envoyé spécial à Divo