La grande mosquée de la Riviera Golf a abrité la cérémonie officielle de commémoration du Maoulid. Une rencontre pour célébrer la naissance de l'illustre Mohammad (SAW) celui que Dieu a choisi pour porter son message dont l'écho continue de se propager.
Le ministre Cheick Daniel Bamba, ministre de l'Administration du territoire représentait le chef de l'Etat. A ces côtés, le ministre des NTIC M. Hamed Bakayoko, du CNI, l'imam Koné Koudouss, et le président du conseil supérieur des imams, el hadj Aboubacar Fofana. Cette opportunité de rassemblement a permis à l'imam Soro de plancher sur le thème de la soirée, l'héritage spirituelle du prophète, indicateur de la cohésion sociale . Pour l'imam Soro, chaque guide laisse à ses enfants, disciples, un héritage matériel et spirituel. Le prophète n'a pas échappé à cette tradition. Il a fondé une société, il l'a gérée de façon harmonieuse, c'est de cette manière que nous devons nous inspirer pour organiser notre vie, a souligné l'imam Soro qui a retracé quelques temps forts de la vie du prophète Mohamed à la Mecques et à Médine où il a fondé sa première mosquée. Sa volonté d'unir des populations en conflit, de l'installer une fraternité exemplaire entre des ethnies et des tribus et des races. Le ministre Cheick Daniel Bamba a demandé aux musulmans dans une logique consensuelle ramenée dans un souvenir lointain l'échec président du hadj 2006 où 2050 pèlerins le c?ur meurtri étaient retournés chez eux, sans troubler l'ordre public. Il s'est déclaré ouvert à toute proposition pour une meilleure organisation du hadj.
L'imam Koné Koudouss (président du CNI) a demandé à tous les fidèles de s'inspirer de la grandeur du prophète et notamment de ses ?uvres.
Puis il est revenu au Cheick El Aïma Aboubacar Fofana de rappeler que la fête de la naissance est une occasion de se remémorer son parcours qui est un exemple et une source d'inspiration. Et d'ajouter que la communauté résistera à toutes menaces de division tant qu'elle demeurera au service exclusif de Dieu pour le bonheur des hommes.
Que justice soit rendue aux victimes
Plus d'un millier de musulmans n'ont pu effectuer le hadj. Dans la recherche de solutions à cette question cruciale, l'imam Fofana a révélé que la préoccupation essentielle de la communauté était que justice soit rendue aux victimes qui ne peuvent payer deux fois un même voyage longtemps préparé, dans un contexte d'appauvrissement où chaque franc économisé pèse son poids d'effort et de sueur. Nous avons un certain membre de propositions destinées à réformer l'organisation du pèlerinage, a dit le cheick El Aïma qui s'est réjoui de l'implication de la compagnie nationale Air Ivoir dans l'organisation logistique.
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