lundi 2 avril 2007 par Le Front

Le Secrétaire général des Forces nouvelles est, depuis le jeudi 29 mars dernier, le nouveau Premier ministre de la république de Côte d'Ivoire. Avec lui, un espoir est né dans le c?ur des Ivoiriens.

Le désenchantement né de la mauvaise application de l'accord de Linas-Marcoussis, signé en France le 24 janvier 2003, avait fait réclamer la Primature par les Forces nouvelles. Avant l'adoption de la résolution 1633 (2005), Guillaume Soro avait une fois de plus donné de la voix pour un partage de pouvoir entre son mouvement et le bloc présidentiel. On ne sait pour quelle raison, la communauté internationale a toujours refusé l'idée de voir les Forces nouvelles occuper la Primature. Pourtant, Guillaume Soro et son mouvement ont ?uvré en vue de la bonne marche, des différents accords. Successivement, les Forces nouvelles ont aidé les Premiers ministres Seydou Elimane Diarra et Charles Konan Banny. Avec les deux premiers, le processus de sortie de crise a connu diverses fortunes. Les populations des régions de Bouaké, Korhogo, Odienné et Man ont espéré pouvoir renouer avec les habitudes d'avant le 19 septembre 2002 avec ces locataires de la Primature. Le pré-regroupement des forces militaires sous Charles Banny avait suscité un réel espoir vite dissipé par la débâcle des audiences foraines. Depuis lors, pour ces populations qui ont manifesté leur joie à la suite du choix du Secrétaire général pour occuper la primature, il n'y avait que Guillaume Soro qui pouvait leur permettre d'oublier la guerre.

Le souci permanent du bien-être des populations

En dépit des difficultés liées à la gestion d'une rébellion avec ses relents de déviationnistes, l'actuel Premier ministre a réussi à amener ses hommes à bien se comporter pour leur propre sécurité en évitant les tentations de suicide provenant de la corruption. Guillaume Soro n'a ménagé aucun effort pour assister les populations en proie aux affres de la crise. Forum économique et social, journées cotonnières, réorganisation des forces militaires des Forces nouvelles et participation à la scolarisation des enfants . La lutte politique qui a occasionné la prise des armes a mobilisé sans faiblir ces populations. Même lorsque des éléments ont tenté de saborder le combat en juin 2004, les populations sont restées soudées autour du jeune leader. Partout, il draine des foules et ses hommes le respectent. Son génie politique a permis aux Forces nouvelles de se hisser sur un piédestal. De toutes les rébellions en Afrique et dans le monde, la rébellion ivoirienne a su convaincre ses détracteurs. Même Laurent Gbagbo reconnaît l'intelligence des ?'jeunes gens'' de Bouaké. Tous ses pièges se sont avérés inopérants face aux stratagèmes de Soro et de Dacoury. L'arrivée à la primature du Secrétaire général des Forces nouvelles n'est donc que le couronnement logique d'un combat politique mené avec clairvoyance, hardiesse, tact et courage.




Souanga Adam's Régis

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