lundi 2 avril 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Recevant le week-end écoulé, des chefs et cadres de la tribu Nanafouè, l'ex-premier ministre, Charles Konan Banny a saisi cette occasion pour rappeler à ceux qui jubilent depuis son départ qu'il est trop tôt pour l'enterrer.

Le Samedi 31 mars, l'ex premier ministre Charles Konan Banny a reçu la visite d'une forte délégation de chefs traditionnels, cadres et élus des 32 villages du canton, Nanafouè. Ceux-ci étaient venus lui exprimer leur soutien et le féliciter pour son engagement à se mettre au service de son pays. Ils étaient aussi venus lui remettre le livre blanc, dans lequel sont consignés les doléances, qui ont attrait au développement de la sous-préfecture d'Attiègouakro.
En effet, lors du lancement officiel, le 12 février 2007 du programme de réparation de 7000 pompes hydrauliques villageoises, le peuple Nanafouè à N'Denou avait manifesté le désir de rencontrer l'ex -chef de gouvernement. Prenant la parole l'honorable, Baudoua Kouadio Koffi Didier,député Yamoussoukro, sous-préfecture et Attiègouakro, porte-parole de la délégation dira "nous vous encourageons et vous confions au seigneur qui sait reconnaître le mérite, des uns et des autres.()vos parents Nanafouè apprécient votre grandeur d'âme et votre sens de l'Etat.()vous êtes un honnête homme travailleur et homme d'expérience .. ". Il a réaffirmé leur attachement à leur neveu, le gouverneur Banny, dont la mère est fille d'un des villages du canton. Continuant sur sa lancée, il affirmera à l'endroit du premier ministre "vous avez consacré votre carrière à la cause des autres() vos parents le peuple Nanafouè, le vrai avec à sa tête,le chef de canton, Nana koffi konan augustin reconnaît vos mérites .Commandez et les Nanafouè suivront ()".
Pour sa part, le premier ministre Banny a d'abord salué la qualité de la composition de ses hôtes qui seraient composés majoritairement de chefs, excepté le chef de Kacoubroukro. Qui aurait refusé de venir. Puis, il a fait remarquer à ses hôtes que c'est le manque d'union et d'amour entre nous Ivoiriens qui nous a conduit dans la crise. "La seule condition sine qua non au retour d'une paix durable dans notre pays, c'est l'union et l'amour entre nous ()", a-t-il indiqué. Pour lui,cela doit être étagé ,d'abord dans la famille,le quartier, le village etc. . "Si les politiques ivoiriens, qui prétendent diriger ce pays ne peuvent pas régler les problèmes de familles, alors où en est le sens de cette gouvernance", a poursuivi Banny. Il a expliqué que c'est ce qui l'a guidé pendant sa primature et qui a permis aux leaders de se réunir à Yamoussoukro. Par ailleurs, le banquier de Dakar a expliqué à ses hôtes sa foi en une Côte d'Ivoire prospère, tournée vers le développement. "J'ai été embêté pendant les dix mois lors de ma mission, cela ne m'a empêché de la terminer. Le chef d'Etat et moi avions été reconduits par la communauté internationale en ce qui concerne le processus de sortie de crise. C'est que le travail que j'ai abattu n'est pas vain () A ceux qui sont en train de fanfaronner, dites leur de se tranquilliser () ne soyez pas habité par le découragement. La route est encore longue () tant que je serai là, je ne laisserai pas ce pays se détruire", a t-il martelé en guise de conclusion.
DIALLO HARRY ADAMA
correspondant régional

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