lundi 2 avril 2007 par Le Patriote

On ne sait pas exactement ce qui s'est passé. Mais lorsqu'on devait amorcer l'atterrissage, l'avion était en pleine vitesse. L'appareil n'a pu descendre. Il est remonté brusquement. Tout le monde s'est mis à hurler, femmes, hommes et enfants. C'est une dizaine minutes plutard que le pilote (un Français) nous a informés de ce qu'on venait de rater notre atterrissage à Abidjan, à raison de mauvais temps. Et que nous allons amorcer une deuxième tentative. J'étais assise à côté de Aly Touré (Président du Réseau Libéral Africain), j'ai commencé à pleurer. C'était la panique totale. Le ministre de la Fonction Publique et de l'Emploi, le Pr. Aubert Oulaye était dans l'avion, ainsi que N'Dazian Désiré, un cadre travaillant à Paris () On avait l'impression que l'avion voulait tomber dans la mer. Le pilote nous a dit de nous apprêter à atterrir dans deux minutes. La deuxième tentative d'atterrissage s'est passée 15 mn après la première. On est resté plus de 15 mn en l'air. Les gens étaient paniqués. Le pilote semblait ne pas maîtriser les choses. () Heureusement la deuxième tentative a été une réussite. Le vol AF-700 de la Compagnie Air-France a enfin atterri à l'aéroport Félix Houphouët Boigny. C'était le branle-bas. Nous avons constaté à la descente que les Sapeurs pompiers étaient déjà positionné avec leur dispositif. Ils disent qu'ils ont vu l'avion piquer dans la mer. Certains personnels techniques de l'aéroport ont simplement affirmé que lorsque l'avion voulait atterrir les pneus ne sont pas sortis. Le pilote a été ovationné. Car il a fait preuve de professionnalisme et de self-control. Toutefois nous demandons à Air-France de nous donner des explications sur cette situation. C'est la vie de plus de 300 passagers qui était en danger.

Anzoumana Cissé

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