Enjeux de la facturation des services mobiles. C'est le thème animé la semaine dernière à l'hôtel Ivoire, par M. Gustave N'Klo du service après vente de Orange Côte d'Ivoire. Il ressort de l'intervention de M. N'Klo, qu'à l'avènement du mobile en 1996, celui-ci était considéré comme un équipement de luxe, accessible à une certaine classe sociale. Et l'unique mode de facturation était le postpayé. Cependant, avec l'évolution du contexte, le mobile est devenu une nécessité. La problématique était de trouver l'offre à mettre en place en vue de faire face aux exigences créées par ce nouveau contexte. Il y avait des enjeux à plusieurs niveaux. Au chapitre du marché, précisément pour les particuliers, les attentes se situaient au niveau de la maîtrise du budget, des contraintes dans l'usage des services mobile, la réduction du coût d'accessibilité. Pour les entreprises, l'accent était mis sur la maîtrise des charges de communication et la transparence dans la facturation. Au chapitre des opérateurs, il fallait minimiser les risques d'impayés. Parlant de la différence entre le postpayé et le prépayé, M. N'Klo a indiqué que pour le premier cas, à la souscription, le coût d'accès était élevé pour les personnes à faible revenus, avec des contraintes des pièces à fournir. A l'usage, l'on avait une facture mensuelle (délai de paiement), un risque de dépasser le budget alloué à sa consommation, d'où la difficulté de paiement. Alors que pour le prépayé, il n'y a pas d'engagement, le coût d'accès est moins élevé. Avec en prime, une inexistence de facture, une maîtrise de la consommation au gré du client. Toutes ces raisons ont alors poussé, selon M. N'Klo, Orange Côte d'Ivoire à offrir des offres prépayées (grand public et entreprises). Aujourd'hui, a dit M. N'Klo, le succès du prépayé à Orange Côte d'Ivoire n'est plus à démontrer. Cela a contribué à augmenter le nombre de clients de Orange Côte d'Ivoire qui possède 2 millions d'abonnés, donc le leader de la téléphonie mobile en Côte d'Ivoire.
Jean Eric ADINGRA