lundi 2 avril 2007 par Nord-Sud

L'afflux de produits pétroliers en provenance du Moyen Orient et de l'Asie sur le continent inquiète les raffineurs africains. Les 39 membres de l'Association des raffineurs africains (ARA) se sont retrouvés, lors de la deuxième assemblée générale du 5 au 7 mars au Cap en Afrique du Sud. Ils comptent à cet effet, trouver des solutions idoines à cette menace qui risque de compromettre l'existence de l'activité de raffinerie dans le Sud. Selon les experts, d'ici à 2010 le marché mondial devrait augmenter de 50 millions de tonnes de produits raffinés, soit 78% de la consommation annuelle des pays subsahariens. Durant 3 jours, les membres, les membres associés et les délégués ont planché sur la question : Comment contrôler l'impact de ce déversement sur l'Afrique surtout qu'il n'est pas certain que les règles du commerce international soient respectées lors de ces transactions ? Comme solution à cette épineuse préoccupation, l'Ara prévoit une étude destinée à établir des moyens de défense conséquents. En vue de satisfaire la demande croissante en produits pétroliers, des projets de mise en place de nouvelles capacités sont en passe d'être réalisés par des compagnies africaines. Ces projets ont lieu entre autres au Soudan, en Angola, au Maroc. Ces mesures doivent freiner l'afflux de l'extérieur et permettre aux raffineries de garder leur utilité. Elles sont une source d'emplois, de renforcement des compétences de la main d'?uvre, de développement économique et de valeur ajoutée. L'Ara veut jouer pleinement son rôle de creuset de synergie, de solidarité et de développement entre ses membres à travers des débats et des échanges d'idées et d'expériences en faveur de l'intégration économique du continent.

Serges Koffi (Stagiaire)

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