La semaine sainte commence par la fête des rameaux. Cette fête, qui commémore l'entrée triomphale de Jésus Christ à Jérusalem, a été célébrée hier dans toutes les églises catholiques. Au Sacré-c?ur d'Abobo Anador, la ferveur et la joie ont gagné, les paroissiens. A la manière de l'accueil réservé aux chefs d'Etat, aux rois, historiquement, Jésus est rentré à Jérusalem, à la veille de la fête de Pâques, accueilli par des chants et danses nous enseigne l'abbé Jean Baptiste Tilo, le curé. La commémoration de l'entrée de Jésus à Jérusalem est célébrée depuis un siècle environ après la mort de Jésus. Liturgiquement c'est la rentrée de Jésus dans notre vie, notre c?ur, notre maison, notre communauté, notre pays poursuit-il. Et, pour ramener tout cela à l'actualité, l'homme de Dieu a prôné le pardon. Il a demandé aux fidèles de s'inspirer de la vie de Jésus. Celui-là même qui faisait le bien en guérissant les malades, a été insulté, humilié, frappé et condamné à mort au profit de Barrabas, un vulgaire bandit. Ce Jésus n'a rien dit mais il a plutôt prié Dieu le père en ces termes : Pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font?. N'y a-t-il pas de contraste entre l'évènement festif (la rentrée de Jésus à Jérusalem) et l'évangile du jour qui parle plutôt de la passion du Christ ? Le curé Jean Baptiste explique que l'accueil triomphal de Jésus précède sa passion. Et, l'Eglise, pour marquer un pas à tous ces évènements importants de la vie du fils de Dieu, a arrêté de célébrer les deux faits le dimanche des rameaux. Pour une meilleure organisation, les fidèles de Sacré c?ur en compagnie de leur curé se sont rassemblés au rond point du Banco et ont fait une procession tout en chantant pour rejoindre la paroisse pour la célébration eucharistique.
Sékongo Naoua (Stagiaire)