mardi 3 avril 2007 par Le Front

Dix-huit véhicules de liaison et de transport de personnels sont immobilisés par les 40 agents grévistes au siège de l'entreprise où ils mènent une garde permanente. Une protestation qui pousse la société au bord du chaos tant la situation évolue de mal en pis.

Déjà, la Bip Assistance éprouve des difficultés à maintenir ces clients terrorisés par des individus qui ne cessent d'installer la terreur dans les rapports professionnels. Il est même revenu à l'entreprise que, depuis le 19 février 2007, certains agents visitent les clients de Bip Assistance pour leur réclamer de l'argent au motif du non-paiement de leur salaire depuis deux mois. La direction de l'entreprise, dans une mise au point, rappelle que les salaires sont régulièrement payés. Et pour le mois de février 2007, seuls les grévistes n'ont pas reçu leur salaire parce qu'ils n'ont pas travaillé, puisque le salaire est la rémunération du travail effectué . Face à la non satisfaction de leur revendication, les grévistes ont haussé le ton de façon démesurée. Ce qui fait dire par les autres agents non-grevistes, qu'ils sont manipulés et agissent pour le compte d'autres structures de gardiennage qui ont choisi la mauvaise manière de faire le concurrence à un rival afin de s'approprier ses clients. Les non-grévistes qui sont la majorité, craignent pour leur emploi. Et ils n'excluent pas un affrontement direct avec les grévistes. Malgré les appels de la direction de Bip Assistance, aux autorités compétentes pour la sécurité des biens et des personnes, les 40 grévistes sont impunis. Ils ne sont pas rappelés à l'ordre par les forces de défense et de sécurité pour des raisons que tous ignorent. De la manière, la plus injurieuse, les grévistes continuent de narguer l'autorité en confisquant le matériel de travail, véhicules et armes, et même en assiégeant les locaux de l'entreprise. Lundi dernier, les agents grévistes ont pourchassé, tabassé et blessé ceux qui refusent de les suivre dans leur mouvement funeste de destruction. Socimat, Satoci, Nestlé n'ont pas échappé à la colère des grévistes. Tous ces préjudices subis par la société Bip Assistance n'ont pas altéré la volonté de dialogue du général Tanny, le PDG qui invite les contestataires à la table de négociation. Un terrain d'échanges et de dialogue direct pour sauver les 700 emplois.



Dosso Finan

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023