mardi 3 avril 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Le président du Zimbabwé, Robert Mugabé est le "vrai" garçon de l'Afrique australe. Aussi, nous pouvons résumer le communiqué final qui a sanctionné la rencontre des chefs d'Etat de l'Afrique australe, membre de la communauté de développement de l'Afrique australe. De cette rencontre, le président Robert Mugabé sort totalement "vainqueur", encouragé simplement par ses homologues de l'Afrique australe, qu'il reste le "maître" de Hararé. En clair, Robert Mugabé ne toléra jamais dans les rues de Hararé, les manifestations de mécontentements de l'opposition politique, et de la société civile zimbabwéenne. Ensuite, le sommet de la communauté de développement de l'Afrique australe, permet une fois encore à Robert Mugabé de prendre en main, la gestion "totale" du Zimbabwé. A l'analyse, l'enjeu est clair : Robert Mugabé peut encore briguer un autre mandat présidentiel à la tête du Zimbabwé. Sacré Robert Mugabé pour qui, le Zimbabwé est maintenant un "domaine réservé" avec pour instrument historique, qu'il est le "père de l'indépendance" zimbabwéenne. Pour Robert Mugabé, ce bout de phrase est une institution chargée de souvenirs et d'émotion. C'est bien cela la vérité, que le premier Anglais Tony Blair ne connait pas bien. A notre avis, l'homme d'Etat anglais confond l'histoire du Zimbabwé, à la réalité de la coopération bilatérale entre Londres et Hararé. Tony Blair doit savoir que la vraie histoire du Zimbabwé, c'est bien Josua Nkomo et Robert Mugabé. Et c'est au nom de cette histoire que Robert Mugabé se bat encore, content de cette lutte, qu'il fait goûter aux Zimbabwéens, la coûteuse aventure de l'indépendance du Zimbabwé Pour dire que les sanctions économiques fermes, contre le Zimbabwé, par la Grande-Bretagne, les Etats-Unies, ou l'Union européenne n'inquiètent pas du tout Robert Mugabé. C'est d'ailleurs ce qu'affirme le dernier sommet de la communauté des Etats de l'Afrique australe, que le principe de sanctions contre Robert Mugabé n'est pas la solution de sortie de crise au Zimbabwé. D'où l'initiative du dialogue direct avec l'opposition politique zimbabwéenne Cette décision du sommet des chefs d'Etat de l'Afrique australe a reçu l'aval du président sud-africain, Tabo Mbeki, "facilitateur" de la crise zimbabwéenne. Qu'on ne veuille ou non, l'avenir du Zimbabwé ne dépend pas de l'Anglais Tony Blair, ou de l'Américain Georges Bush, ou de l'Union européenne. La solution ?

Josua Nkomo et Robert Mugabé
Il faut séduire Robert Mugabé dans son rôle de "père de la nation" avec un autre statut de "président d'honneur" du Zimbabwé, avec une marge salariale liée à son rang, flanqué d'une petite troupe de garde rapprochée Robert Mugabé, comme tous les chefs d'Etat africains aime les honneurs. Dans cette démarche, les chefs de l'Afrique australe, membres de la communauté de développement de l'Afrique australe, auraient fait preuve d'une habileté diplomatique, qui aurait auguré une amélioration de la vie des Zimbabwéens. Mais comme toujours, il faut comprendre l'attitude de Robert Mugabé, et cela en deux temps : Robert Mugabé et Josua Nkomo sont les deux vrais Zimbabwéens qui ont combattu les blancs Et puis sur le plan diplomatique actuel, Robert Mugabé a été le premier chef d'Etat de l'Afrique australe à envoyer son armée soutenir Laurent Désiré Kabila, le père de l'actuel président de la République démocratique du Congo. Cette opération aurait fait plaisir à l'ensemble des chefs d'Etat de l'Afrique australe. Robert Mugabé est un "vrai" garçon, ennemi de la diplomatie parallèle. C'est dans cette démarche que Robert Mugabé est apprécié en Afrique australe, haïs par la couronne d'Angleterre. L'Angolais Mugabé, pour avoir signé un pacte de défense entre Hararé et Luanda.
Ben Ismaël

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