mardi 3 avril 2007 par Flashafrik

On la cite parmi les plus illustres écrivaines africaines. Elle a à son actif plus d'une dizaine d'?uvres et continue d'apposer sa signature partout où elle veut exposer ses pensées. Elle, c'est la camerounaise Calixthe Béyala. Elle est née à Douala au Cameroun en 1961. Séparée de son père et de sa mère, son aînée de quatre ans l'élève comme une mère et l'inscrit à l'école. Elle fait son cycle primaire à l'école principale du camp N'boppi à Douala. A 17 ans, elle se rend en France et se marie dans la foulée. Elle passe son bac avant d'étudier les Lettres. Calixthe a beaucoup voyagé en Afrique et en Europe. Avant de s'installer à paris, elle a vécu à Malaga et en Corse. Elle écrit son premier livre à 23 ans et récolte de nombreuses distinctions pour ses ?uvres. Pourtant, deux accusations pour plagiat vont entacher son parcours. En 1992, elle a copié le roman de Homard Buten Le petit prince de Belleville et utilise des passages de White spirit de Paule Constant dans Assèze, l'Africaine. On a même parlé de nègre embusqué qui produisait ses ?uvres. Accusations qu'elle nie naturellement. Aujourd'hui, cette mère de deux enfants s'engage pour de nombreuses causes. Elle est membre du comité de parrainage de la coordination française pour la décennie de la culture de paix et de non-violence. Elle s'est engagée dans le collectif Egalité et dans la lutte contre le Sida. Calixthe s'active pour la promotion de la francophonie et pour la Maison des peuples d'Afrique. Au nombre de ses ?uvres, on a C'est le soleil qui m'a brûlée en 1987, Tu t'appelleras Tanga en 1988, Seul le Diable le savait en 1990, La négresse rouge en 1991, Le petit prince de Belleville en 1992, Maman a un amant en 1993 (Grand prix littéraire d'Afrique noire), Assèze, l'Africaine en 1994 (Prix François Mauriac de l'académie française), Lettre d'une africaine à s?urs occidentales en 1995, Les honneurs perdus, (Grand prix du roman de l'académie française), La fille du réverbère sortie 1997 (Grand prix Unicef), Amours sauvages en 1999, Lettres d'une afro-française à ses compatriotes de 2000, Les arbres en parlent encore qui a été éditée en 2002, Femme nue, femme noire de 2003 et La plantation en 2005. Chroniqueuse dans des magazines, elle n'arrête pas de produire de nouvelles ?uvres. La prochaine sera mise en vente à la fin du mois d'Avril.

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023