Son légendaire sourire qui perce et transperce est désormais une marque de fabrique. Cet artiste aux multiples facettes est une star à la valeur reconnue sur les quatres continents. La légende attribue à ce monsieur l'invention du clip vidéo. Henri Gabriel Salvador est Guadeloupéen. Dès l'âge de 11 ans, il découvre le jazz. A cette époque Duke Ellington et Louis Armstrong sont les références du jeune homme métis aux cheveux luisants. Henri est né de Clovis d'origine espagnole et de Antonine Paterne, fille d'une indienne des caraïbes le 18 juillet 1917. Avant de devenir l'homme aux célèbres textes et aux langoureuses mélodies qui régale la planète, il a bourlingué, multipliant une kyrielle de petits boulots. A 13 ans en tant qu'humoriste, il fait ses premières armes sur les terrasses des cafés. Ensuite il devient violoniste, puis trompettiste, avant de devenir un as de la guitare. Autodidacte, il se forme seul. A 16 ans, il obtient ses premiers contrats dans des cabarets parisiens. Comme un souffle d'air, son talent de musicien mais aussi d'amuseur et d'humoriste envahissent Paris, et le font connaître et apprécier du public. Puis vient la Guerre. Henri Salvador a 20 ans quand il devient soldat. En 1947, Henri sort son premier disque qui sera aussi son premier tube, Maladie d'amour. Cet ensemble de chansons traditionnelles créoles marque le départ d'une longue carrière riche en récompenses et en reconnaissance. Chevalier, puis commandeur de l'ordre du mérite français, Interprète masculin de l'année et meilleur l'album Variété aux Victoires de la Musique en 2001 plus récemment et de multiples autres récompenses. A 90 ans Henri Salvador ne fait plus de scène depuis l'an dernier. L'ex-animateur télé, humoriste, auteur compositeur francophone des plus en vue pense désormais à sa retraite. Mais un artiste comme lui a-t-il une retraite.