Une signature conjointe du document du projet intitulé
" Appui à la redynamisation du service semencier
national ", s'est effectuée le jeudi 22 mars dans les
locaux du ministère de l'Agriculture. Le fonds des
Nations unies pour l'alimentation (FAO) s'engage à
octroyer à l'Etat prêt de 150 millions de nos francs.
Juillet 2008. C'est la date d'achèvement du projet qui
vise entre autres à l'amélioration et à la mise en
place d'une politique semencière et d'un cadre
réglementaire ouvert à l'espace CEDEAO/UEMOA. Lors de
la cérémonie de signature du document du projet, M.
Mamadou Gbon Coulibaly, ministre de l'Agriculture a
indiqué que depuis plus de deux décennies, la
politique semencière de l'Etat n'a pas permis de
répondre efficacement à la demande des producteurs en
semences améliorées. Les difficultés d'accès aux
semences et plants sélectionnés sont à la base des
contraintes majeures à l'amélioration de la
productivité des systèmes de production actuels. En
plus de ces difficultés, se sont ajoutées les
conséquences de la crise politique, " fort
heureusement, le CNRA est en train de récupérer la
plupart des variétés perdues par la mise en place de
parcelles appropriées, à partir des souches
disponibles " dira le ministre non sans avoir salué la
grande implication de la communauté internationale
humanitaire. Ce projet qui est un programme technique
de coopération comprend les aspects institutionnels,
techniques et la mise en place d'un observatoire de
semences. M. Abdou Dieng représentant résident de la
FAO a souhaité que leur implication porte les
résultats escomptés. C'est donc environ 150 millions
que cet organisme international met à la disposition
du ministère de l'agriculture.
Paterne Ougueye Yves