mercredi 4 avril 2007 par L'intelligent d'Abidjan

"Une fois ça va, mais il ne faut pas qu'il y revienne", a lancé la candidate socialiste en direction de son adversaire UMP, qui avait estimé qu'elle était "du côté des fraudeurs" après les incidents gare du Nord.

"Je ne réponds pas aux attaques, mais je ne laisse pas non plus déformer ce que je dis, je ne me laisse pas non plus insulter". Dans la dernière ligne droite de la campagne, Ségolène Royal a décidé de délaisser sa stratégie de la hauteur pour répliquer à ses adversaires.
Et tout particulièrement à Nicolas Sarkozy. La candidate socialiste s'est sentie "insultée" par les propos tenus par son adversaire de l'UMP après les incidents de la Gare du Nord. Nicolas Sarkozy avait déclaré qu'il ne se placerait "pas du côté de la fraude et des fraudeurs".
Une allusion que Ségolène Royal a pris pour elle. "Quand ce candidat de droite se permet de dire que je suis du coté des voleurs, des fraudeurs et pourquoi pas pire, je pense que c'est une insulte, qu'il perd son sang froid", a-t-elle expliqué.
Ségolène Royal considère que ce n'est "pas une façon de faire de la politique". Et la candidate, qui se décrit comme une "femme sereine, maîtrisée et soucieuse de garder au débat public sa dignité", de poursuivre, sur un ton plus familier : "je ne réponds pas à cette attaque, poursuit-elle, mais je dis: "une fois ça va, mais il ne faut pas qu'il y revienne". Ségolène Royal a également annoncé qu'elle tiendrait désormais chaque jour le point presse quotidien du parti socialiste, sauf en cas de déplacements. "Chaque fois, je recadrerai la cohérence de l'action et à chaque fois j'entrerai dans le détail d'une des mesures qui est inscrite dans le pacte présidentiel", a-t-elle expliqué, annonçant dans la foulée une "grande réunion publique" le 19 avril en compagnie du premier ministre espagnol Jose Luis Zapatero.

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023