mercredi 4 avril 2007 par Fraternité Matin

Réunis dans la capitale ghanéenne le 30 mars dernier, les ministres de l'Agriculture, de l'Environnement, de la Science et de la Technologie de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont adopté un plan d'action pour le développement de la biotechnologie. C'est ce qu'indique la direction de la communication de l'organisation sous-régionale.
Les ministres ont également adopté un plan d'action pour le développement de la biosécurité en Afrique de l'Ouest. "Le développement de la biotechnologie qui est un ensemble de technologies basées sur l'exploitation des organismes vivants et de leurs produits au bénéfice de l'homme, doit nécessairement être accompagné de la biosécurité qui est un ensemble de mesures législatives, institutionnelles et techniques servant à assurer une utilisation sans danger pour l'homme et l'environnement des produits issus de la biotechnologie ", explique un communiqué des experts des ministères concernés qui ont, un jour auparavant, recommandé aux ministres l'adoption du double plan d'action.
Le plan adopté "inclut les aspects relatifs aux objectifs à atteindre et aux résultats attendus", précisent les experts. "Les différentes activités à mener, l'impact escompté, les bénéficiaires, le coût, le rôle et les responsabilités des acteurs ainsi que le calendrier de la mise en ?uvre y sont également clairement définis", affirment-ils.
Lors de ce qui constitue la 3e réunion ministérielle de la CEDEAO sur la biotechnologie et la biosécurité, les ministres se sont réjouis des possibilités offertes par la biotechnologie, telles qu'évaluées par leurs experts. Il s'agit de l'augmentation et de la diversification des produits alimentaires et de l'accroissement de la productivité agricole. Cette technologie permet également de lutter contre les ravageurs, tout en réduisant l'utilisation des pesticides toxiques dans l'agriculture.

Barthelemy Kouamé

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