mercredi 4 avril 2007 par Notre Voie

La CEDEAO veut prévenir l'aggravation de crises et les atteintes à la sécurité humaine dans la sous- région. A cet effet, une douzaine d'experts issus de la Commission de la CEDEAO, des ONG, réunis du 2 au 5 avril en séminaire au Golf Hôtel, réfléchit sur les moyens d'identifier les facteurs et indicateurs de déclenchement de crises armées. Parrainé par le ministère de l'Intégration africaine, ce séminaire organisé par la Commission chargé des affaires politiques, de paix et de sécurité de la CEDEAO se déroule en deux phases. Du 2 au 3 avril, il s'agira de plancher sur la conception et l'intégration de facteurs de risque pour le système d'alerte précoce de la CEDEAO (ECOWAR). Quant à la validation de la version française du système d'alerte précoce de la CEDEAO (ECOWAR), elle sera traitée du 4 au 5 avril prochain. Pour le colonel Mahamane Touré, commissaire chargé des affaires politiques, de paix et de sécurité de la CEDEAO, ce conclave revêt un enjeu majeur. La finalité de la démarche actuelle est la finalisation des indicateurs, précurseurs de tension et de crise, que les techniciens ont estimé pertinents, comme contribution à la fourniture d'options idoines au président de la commission Mohamed Ibn Chambas en vue de prendre les décisions aptes à prévenir l'aggravation de tension, et les atteintes à la sécurité humaine, conformément au mandat de la CEDEAO?, a-t-il déclaré. Il a rappelé l'objectif du système d'observation de la paix et de sécurité sous-régionales signé par les chefs d'Etat en 1999 à Lomé dénommé préalerte? ou le système? qui fixe comme principe fondateur la responsabilité des Etats membres comme premiers responsables et acteurs de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionales. Le système a pour mission, au moyens d'indicateurs de pré alerte, de détecter, d'analyser et de suivre les signes précurseurs de menace et de ruptures des équilibres internes qui régissent les relations normales à l'intérieur des Etats?, a-t-il défini. Nous sommes convaincus qu'un rapport d'alerte précoce basé sur des indices fiables et crédibles peut permettre à la CEDEAO de mettre en ?uvre sa diplomatie préventive, à travers les chefs d'Etat et de gouvernement, le conseil des sages et au moyen de bons offices et, au besoin, le déploiement préventif d'unités de sa force?, a souligné le commissaire Mahamane Touré, qui avait à ses côtés Edmond Manouam, le conseiller technique du ministre de l'Intégration, son représentant à cette cérémonie. Prenant la parole, Edmond Manouam a salué la tenue de ce séminaire en Côte d'Ivoire au moment où le pays après la signature de l'accord de Ouaga, est en train d'emprunter le chemin de la paix. Pour lui, la paix en Côte d'Ivoire sera une réalité avec la contribution de tous les Ivoiriens. Chacun de nous doit pouvoir parler à son voisin pour que la paix se construise. La paix, ce n'est pas la signature d'un document. Ce sont les efforts des uns et des autres qui peut amener la paix?, a déclaré Edmond Manouam, représentant le ministre Mabri.

Allan Aliali

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023