L'école ivoirienne est malade. Le système éducatif dans son ensemble est en panne, et les grains de sable qui empêchent la machine de tourner sont nombreux. Conditions de vie et travail difficiles des enseignants et des étudiants. Succession de grèves et autres manifestations de mécontentements, insécurité généralisée tant en milieu scolaire que universitaire. Entrave à la liberté d'association et d'expression. Corruption généralisée dans le système éducatif. C'est fort de cette situation plus que préoccupante que les associations de jeunesses confessionnelles scolaires et estudiantines que sont ; l'Association chrétienne des élèves et étudiants protestants de Côte d'Ivoire (ACEEPCI) l'association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) La jeunesse étudiante catholique (JEC). La jeunesse de l'Eglise protestantr (CMA) JEP). La stratégie d'évangélisation en milieu universitaire et scolaire (SEMUS). Réunie au sein d'une plate forme, elles entendent ?uvrer pour redorer le blason terni de l'Ecole ivoirienne. Elles ont tenu à le dire à la presse le lundi 02 avril au cours d'une conférence de presse à la petite mosquée de la Riviera II. Ce fut l'occasion pour Traoré Axel le porte-parole de la plate forme et ses camarades de faire des recommandations aux autorités étatiques. Améliorer dans la mesure du possible les conditions de vie et de travail des enseignants et étudiants. Promouvoir le mérite et l'excellence, procéder à une refonte de tout le système éducatif. Garantir la liberté syndicale de tous les citoyens. Aux élèves et étudiants l'abandon de la facilité au profit de l'effort intellectuel, a recommandé le porte-parole Traoré. Cette plate forme, malgré les idéologies de culte différentes, est rangée sous la bannière d'un idéal, sortir l'Ecole ivoirienne de l'ornière. Elle entend donc prendre son bâton de pèlerin pour sensibiliser tous les acteurs du système éducatif ivoirien pour une Ecole débarrasser de ses pesanteurs.
Moussa Kéita