jeudi 5 avril 2007 par Le Nouveau Réveil

Le nouveau chef du gouvernement M. Soro Guillaume a officiellement pris fonction, hier. Son successeur, M. Charles Konan Banny, lui a remis les grands chantiers qu'il devra poursuivre. La prise de fonction de M. Soro Guillaume, implicitement, annonce la formation d'une nouvelle équipe gouvernementale. Les spéculations font dire que le nouveau gouvernement Soro Guillaume pourrait être connu dans les heures qui suivent. Des ministres de l'ancienne équipe vont ainsi céder leur fauteuil à de nouveaux. Ils le feront, non pas qu'ils ont manqué d'initiatives ou encore qu'ils ont été nuls quand ils étaient en fonction. Mais tout simplement parce que la nouvelle donne politique le recommande. Dans l'équipe de Banny qui a rendu le tablier hier, figurent des hommes et des femmes de valeur dont la compétence a été reconnue de tous. Au nombre de ceux-ci, le ministre délégué à la Communication Mme Martine Coffie Studer. Loin de nous un plaidoyer pour demander son maintien. Mais elle fait l'unanimité dans tous les milieux de la presse nationale. Mme Martine Coffie Studer s'est battue pour défendre la cause des journalistes ivoiriens. Elle s'est appropriée la profession qu'elle a dans la mesure de ses possibilités, essayer d'anoblir. Mme la ministre déléguée a défendu là où il fallait, les textes qui régissent le journalisme en Côte d'Ivoire. Elle est parvenue à fédérer toutes les associations professionnelles du secteur des médias, toujours aux côtés des journalistes dans les moments de bonheur comme de malheur. Même ceux qui, au départ, lui étaient hostiles ou lui ont collé des étiquettes sur la base des préjugés, se sont, au bout du compte, aperçus que Mme Martine Coffi Studer était vraiment au service de la presse. On peut le dire sans fioriture que la presse nationale a eu de grands acquis sous Martine Coffie Studer. A chacun des grands rendez-vous de la presse, elle a toujours répondu présente. Elle a toujours prouvé sa neutralité et montré à tous que son parti, c'est l'amélioration de l'état économique des entreprises de presse. Ainsi que l'amélioration des conditions de vie des journalistes. Mme Martine Coffie Studer a imprimé à tous les niveaux, sa marque. Elle a mis sur pied une commission pour piloter la convention collective. Opéré de grands changements au niveau des médias d'état et de la presse privée. En un an, elle a réussi à restructurer le CNCA, le CNP, le CSP, la commission paritaire de la carte d'identité de journaliste professionnel. Le fonds d'aide et de soutien à la presse (1 milliard) a été annoncé (et elle sera bientôt décaissée) grâce à Martine Coffi Studer que le GEPCI, l'UNJCI et l'OLPED ont tenu à féliciter lors de l'inauguration de la maison des patrons de presse. En somme, elle a fait le travail qu'on attendait d'elle. Si changement, il devrait y avoir, il serait souhaitable qu'il ne soit pas dommageable aux médias, aux journalistes. Or, tous dans le milieu de la presse consentent à dire que Mme Martine Coffie Studer fait l'affaire. Pour la décrispation et l'apaisement, le nouveau premier ministre, ou encore la mouvance actuelle, devrait songer à la maintenir à son poste. Certes, l'administration est une continuité, mais il importe que la république marche avec des valeurs, des sommités.
Paul Koffi
peka.2007@yahoo.fr

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