''Comment améliorer la qualité des articles sur le Vih Sida pour donner à cette maladie un visage un peu plus humain et une image positive dans les Etats Africains ? C'est cette préoccupation qui a suscité la tenue d'un atelier de formation des journalistes et représentants d'ONG contre le Sida à Lusaka (Zambie) du 26 novembre au 01 décembre dernier''. Cette affirmation a été faite hier mercredi 4 avril 2007 au Centre Culturel Américain par M. Brasin Kadja lors de la cérémonie de restitution des conclusions de cet atelier qu'il a animé avec Mme Zéguèla Bakayoko. Ayant tous deux participé à cette rencontre en qualité de journalistes au titre de la Côte d'Ivoire, M. Kadja, après avoir fait le compte rendu dudit atelier a soutenu que les journalistes sont plus importants dans le combat contre le sida que tout autre acteur de la société. ''C'est pourquoi, nous devons prendre le soin d'alerter haut et fort mais pour plus d'efficacité, mener une rupture avec le passé est indispensable. Il faut montrer le Sida aujourd'hui avec une image positive, un visage humain'', a-t-il souhaité. Quant à Mme Bakayoko qui a exposé sur le guide de rédaction d'un article sur le Vih Sida, elle a abondé dans le même sens. ''Il faut traiter aujourd'hui le Sida autrement. On a vu tous, que choquer comme par le passé n'a pas marché. Il faut opter pour une nouvelle approche. Dans ce sens, les articles doivent créer l'espoir chez les malades. Il faut créer de nouveaux angles qui fassent sortir les articles et autres reportages des sentiers battus'', a-t-elle plaidé. A l'attention de M. David Andersen, Directeur du Centre Culturel Américain qui a présidé la cérémonie, elle a souhaité que l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique en Côte d'Ivoire initie une action de récompense des articles et reportages sur le Vih-Sida qui s'inscriront dans cette nouvelle approche. Celui-ci a indiqué que ''les médias sont les chiens de garde du bien-être de la société et toutes les initiatives qui pourront susciter un engouement croissant pour le Sida en particulier et la santé en général, sans laquelle aucun progrès n'est possible, seront étudiées avec diligence''.
M.T.T