jeudi 5 avril 2007 par Le Patriote

Parler du VIH SIDA en donnant de l'espoir aux populations. Eviter les stéréotypes et les termes péjoratifs dans son champ lexical. C'est la nouvelle mission dévolue à la presse dans le cadre de la sensibilisation sur le SIDA. Ces recommandations ont été faites par les femmes séropositives au cours du séminaire tenu du 26 novembre au 01 décembre 2006 à Lusaka en Gambie. Cette rencontre avait pour thème Le leadership et la ligne éditoriale dans la couverture médiatique du VIH SIDA . Il a regroupé des journalistes de divers pays et des représentants d'ONG engagées dans la lutte contre la pandémie. Zéguéla Bakayoko, présidente de la cellule des femmes des médias contre le VIH et Kadja Brasin, vice président de REPMASCI, qui ont participé au séminaire grâce au soutien de l'ambassade américaine, ont fait la restitution de leurs travaux hier dans les locaux de l'institution. Selon les deux séminaristes, au cours des travaux, les personnes vivantes avec le VIH (PVVIH) ont plaidé afin que les hommes de media parlent du SIDA autrement. Elles nous ont demandé de donner un visage humain à la maladie. De ne plus parler du SIDA en terme de mort. Et d'éviter de stigmatiser les PVVIH), a indiqué Bakayoko Zéguéla. Pour elle, cette nouvelle démarche est la meilleur méthode de lutte, car celle qui consistait à choquer la population en utilisant les termes alarmants, n'a pas produit les effets escomptés. La rencontre de Lusaka, a ajouté les participants, a invité les journalistes à traiter les questions sur les VIH sous de nouveaux angles, en sortant des sentiers battus. Mme Bagayoko a présenté le nouveau guide de reportage sur le SIDA. Intitulé couvrir le VIH SIDA, il donne des directives pour rédiger un bon article sur la maladie et dresse les listes des termes à ne pas utiliser. D.M.
D.M.

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