jeudi 5 avril 2007 par Le Patriote

Joindre l'utile à l'agréable. Voici la méthode du Festival inter établissement dénommé Yekan N'Gowa dont la 7ème édition a été lancée samedi 17 mars dernier, dans une salle du lycée scientifique de Yamoussoukro. Plus de 6000 jeunes ont pris part à cette cérémonie dans une ambiance festive. Initié par l'ONG Yekan N'Gowa, le festival innove cette année grâce à l'appui global du Fonds des Nations Unies pour la Population UNFPA dont le Représentant résident, M. Philippe Delanne était représenté par M.K Koné Drissa. Faisant preuve de talent et d'ardeur, les jeunes lycéens et collégiens ont imité les artistes en vogue du moment (Marshall DJ, Sidonie la Tigresse, DJ Lewis, la Jet set au grand complet, etc). Il y a eu également le show karaoké et la présentation de la Miss et du Bagnon, vainqueur de l'édition Yekan N'Gowa de 2006. La Présidence fondatrice de l'ONG, Mme Atta Rosalie a exprimé sa reconnaissance à l'UNFPA qui a accepté d'insuffler une nouvelle dynamique au concours. En effet, cette année Yekan N'Gowa se tient autour du thème principal : Vivre sainement pour vivre longtemps, avec pour sous thème : Féminisation du VIH-SIDA, passons aux actes. Selon elle, plus de 37.692 adolescents de 20 établissements scolaire (Yamoussoukro, Bouaflé, Djékanou, Toumodi, Tiébissou) sont considérés comme la cible du festival au cours duquel l'objectif principal sera de renforcer les connaissances générales du VIH-SIDA parmi les adolescents. Plus l'espace de sensibilisation s'élargit, plus le SIDA s'éloigne. Nous devons dire aux jeunes : le plaisir d'accord, mais la vie d'abord, a lancé Mme Atta. Le représentant du patron du FNUAP Côte d'Ivoire a insisté sur l'importance de la santé de la reproduction et de la lutte contre le VIH-SIDA. M. Koné Drissa a rappelé qu'en 2001, les Chefs d'Etats africains se sont engagés à faire en sorte que d'ici à 2015, au moins 90 % des jeunes puissent avoir des informations correctes sur le SIDA. Il faut que chaque jeune ait au moins deux informations sur la manière d'éviter le mal, mais surtout pour faire disparaître les clichés. Le festival doit être l'occasion de donner les informations correctes aux jeunes tout en s'amusant, a-t-il relevé. Il a invité les jeunes à vivre sainement pour ne pas briser leurs propres rêves.
A.C
Assoumane Cissé

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