jeudi 5 avril 2007 par Nord-Sud

Le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo a souhaité mardi lors de la cérémonie de clôture du festival N'Zassa sur le boulevard Giscard d'Estaing que des bâtiments historiques de la commune de Treichville soient réhabilités.

Démarré le samedi 31 mars au Palais de la culture, le festival N'Zassa initié par le ministère de la Culture et de la Francophonie, qui était à sa première édition, a refermé ses portes mardi sur le boulevard Giscard d'Estaing. Le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo qui a rehaussé la manifestation de sa présence n'a pas caché sa satisfaction du choix du lieu. Les organisateurs de ce festival ont bien fait de choisir la commune de Treichville pour abriter l'événement. Je suis heureux que ce soit ainsi, a-t-il déclaré. Avant de demander au ministre de la Culture et de la Francophonie, au ministre de l'Artisanat et du Tourisme et au maire de Treichville de faire en sorte que des bâtiments soient réhabilités et déclarés historiques. Il faut que nous mettions en valeur nos monuments historiques afin de pouvoir mieux expliquer à nos populations d'où nous venons et où nous partons, a renchéri le chef de l'Etat. Et d'ajouter Je souhaite, a-t-il dit, qu'on dénomme désormais l'événement N'Zassa festival de Treichville parce que cette commune renferme l'histoire de tous les Ivoiriens. On doit la préserver pour que tout le monde se souvienne. Il a expliqué cette plaidoirie par le fait que Treichville a également été le bastion de la résistance au moment de la lutte pour l'indépendance de la Côte d'Ivoire. Quant au ministre Mel Eg Théodore, il affirmé pour sa part que le pays doit se relever après la grave crise qu'il traverse depuis septembre 2002 en demandant au chef de l'Etat d'unir les Ivoiriens et de réunifier la Côte d'Ivoire. Pour Angama Calixte, président du comité d'organisation, le N'Zassa festival plus qu'un simple festival doit constituer un marché des arts et de la culture pour que les professionnels vivent de leur art. Avant de souhaiter que la manifestation soit budgétisée et financée par l'Etat. Cette première édition du N'Zassa festival a été marquée par le défilé des chars des dix neuf régions de la Côte d'Ivoire et de quatre pays de la Cedeao (Benin, Mali, Ghana, et Sénégal). Ainsi le public qui a effectué le déplacement du boulevard Giscard d'Estaing a pu suivre tour à tour le défilé gigantesque des chars du Sud Comoé (Aboisso), de l'Agnéby (Agboville), du Zanzan (Bondoukou), du Moyen-Cavally (Guiglo), des Lagunes (Dabou), du Bas-Sassandra (Daloa), des Savanes (Korhogo) etc. Toutes ces régions ont permis de découvrir ce qu'elles ont d'important sur le plan de la tradition et de célébrer la diversité culturelle.

Issa T.Yéo

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