FC San Pedro est le premier challenge de Chalhoub Oudaye en tant que président de club.
Il y a déjà plusieurs équipes à San Pedro. Le Séwé, FC etc. Sempa, Siroco FC. Pourquoi avoir crée encore le FC San Pedro ?
C'est par pure passion. En créant cette équipe, je veux rattraper ma passion passée. J'ai donc décidé de commencer par le bas et me donner les moyens de développer l'affaire par la suite. Je n'avais pas les moyens de progresser. Je donne donc la chance aux jeunes d'arriver là où je n'ai pas pu arriver.
Quel objectif visez-vous ?
Monter vite et jouer en première division pour donner du plaisir aux jeunes. Je souhaite qu'ils aillent monnayer leur talent en Europe. L'un de mes v?ux, que mon fils joue et atteigne le niveau que je n'ai pu atteindre.
N'avez-vous pas de problème avec les dirigeants des autres clubs de la ville notamment Eugène Diomandé ?
Non, nous avons de très bons rapports. On m'avait demandé de diriger le Séwé mais je ne pouvais pas à cause de mes affaires. Je souhaite beaucoup de chance à Eugène parce qu'il fait du bon travail. Je n'ai pas voulu faire comme tout le monde en prenant une équipe déjà connue. J'ai préféré commencer à zéro. Créer quelque chose moi-même. Avec nos modestes moyens, on compte développer le FC San Pedro afin d'en faire un bijou pour la ville.
Rio d'Anyama, Stella club, Liban, Lazer FC. Avec cette somme d'expériences, ne regrettez-vous pas de n'avoir pas été professionnel ?
Bien sûr que j'ai des regrets. Je n'ai pas eu la chance et à l'époque les moyens manquaient. Et puis, on n'accordait pas autant d'intérêt au foot comme maintenant. Si cela avait été le cas, j'aurais connu un meilleur sort.
Quel jugement portez-vous sur le travail de la FIF en 4 ans?
La FIF a agréablement surpris pour le travail abattu en si peu de temps. Il y a eu du développement, de l'organisation et des challenges relevés. Cela s'est vérifié par la qualité des joueurs et leur prestation à la Coupe du monde. On sent qu'il y a eu un vrai travail de base.
Entretien réalisé par Tibet Kipré à San Pedro