vendredi 6 avril 2007 par Le Nouveau Réveil

En marge de la mission qu'il a conduite à Agnibilékrou les 31 et 1 Avril, M. KOUASSI Dongo s'est prêté à nos questions Interview.

M.le chef de mission après 2jours de concertations avec les militants d'Agnibilékrou. Que retenez-vous de votre séjour?
Nous sommes venus depuis 48 heures à la rencontre des militants directement par leurs représentants et dans le cadre du meeting que nous venons d'animer (dimanche 1er Avril) pour apporter l'information qui nourrit leur conviction. Dans ce terroir où nous avons statistiquement la preuve que le PDCI est de loin le parti dominant à Agnibilékrou. Nous sommes venus écouter les animateurs au condition du PDCI-RDA et entendre pour connaître les projections et les besoins qu'ils expriment dans le sens du combat pour la victoire aux élections présidentielles à venir et les autres élections de façon générale pour que le sommet de la hiérarchie du PDCI à savoir le bureau politique puisse en faire un point important de sa stratégie générale de reconquête du pouvoir d'Etat. Nous avons entendu des choses extraordinairement motivantes. Nous avons procédé à une auto critique de fond de nos structures, de nos idées et nous avons aplani les problèmes de personnes qui auraient pu être gênants. Dans notre politique de remobilisation générale en vue d'aller à l'assaut du pouvoir, l'assaut du pouvoir qui est un objectif non négociable. Il est entendu que la Côte d'Ivoire a changé de visage, de forme et l'ivoirien aujourd'hui n'est pas un homme heureux. L'ivoirien est mal gouverné. L'ivoirien connaît la faim. L'ivoirien n'a pas de vision, n'a pas de visibilité en ce qui concerne l'avenir. Il n'y a pas donc de perspective. L'ivoirien revient ses convictions premières que le PDCI-RDA aujourd'hui offre des chances à la Côte d'Ivoire de redevenir elle-même et de reconquérir toute dignité bafouée, perdue. Faire en sort que la Côte d'Ivoire soit le pays d'exemple. Les militants veulent reprendre le pouvoir de l'Etat pour conférer un mieux être à chaque ivoirien à chaque ivoirien. Et c'est chose possible. Et c'est ça la motivation.

M. le chef de délégation, les militants au cours de ces entretiens, sont revenus longuement sur les moyens dont-ils doivent disposer pour faire le travail sur le terrain. Que pense le membre du bureau politique que vous êtes ?
C'est des demandes tout à fait légitime. Et ils ne l'ont pas caché. Ils l'ont dit de façon diverse mais de façon générale les moyens en structure, en organisation, les moyens en logistiques. Et même en finance ont été exprimés. Et les moyens psychologiques c'est les moyens pour les réarmements moral pour qu'ils puissent mener ce combat avec succès, ils les ont étalés au grand jour. Nous en avons discuté et nous avons ensemble perçu les axes par lesquels nous devons passer pour atteindre les objectifs immédiatsCe que les militants ont proposé comme moyen de réalisation de nos objectifs ce sont des propositions justes, nécessaire à l'accomplissement de nos idéaux et de nos objectifs. Nous allons les prendre en considérations au bureau politique pour donner le OK de départ de l'action que nous devons tous mener pour arriver à nos fins. Les militants ont raisonné autour de l'idée selon laquelle la Côte d'Ivoire a besoin du PDCI-RDA pour redorer son blason une nation respectée naguèreToute chose que nous avons perdu à cause de la mauvaise gouvernance que nous connaissons aujourd'hui. Les régimes en place qui sont au pouvoir ou le régime en place n'est pas un régime de progrès humain. C'est un régime de régression il faut y mettre fin par les voies les plus légales, il faut mettre fin à la gabegie à la souffrance à l'incertitude.

M. Kouassi Dongo votre nom colle à la région du Zanzan. Sans cette localité du pays tout comme dans le moyen Comoé, votre parti a perdu des postes électifs au profit du FPI, du PIT, et du MFA. Que fera le PDCI pour reconquérir ses postes aux prochaines élections ?
Notre stratégie, nous est donné, même par l'échec du régime qui nous a remplacé. Les avanies de ce régime. Le FPI n'a récupéré que des miets de pouvoir. A Agnibilékrou où nous sommes, le FPI n'a aucun poste électif. A Bondoukou où dans le Zanzan, sur les onze ou douze postes de député on ne peut compter que 2 ou 3 postes pour le FPI. Mais à un pourcentage de voix que tout le monde peut observer. Mais au lendemain du coup d'état les militants qui n'ont pas agi par discipline, se sont présentés aux élections pêle mêle et la majorité que nous composons d'habitude a été emmietée et naturellement et ça nous donner à perdre les postes notamment de la députation. Aujourd'hui avec le nouvel élan que nous exprimons à la marche du PDCI et qui est basé sur la discipline du groupe. Nous allons corriger ces tares là dont nous sommes coupables et vous verrez que le PDCI à Bondoukou reprendra tous les postes qui lui reviennent traditionnellement L'avenir du FPI ne se trouve pas dans notre zone ici je

Quel est le concours des fils et filles du Zanzan et singulièrement les cadres PDCI-RDA dans l'affaire d'Adjoumani - Gbagbo ?
Le problème qu'il est convenu d'appeler problème Adjoumani il faut le voir sous l'angle de combat pour la liberté d'expression. Adjoumani, personne publique a dit-on fait des déclarations qui gênent les intérêts du Président des ivoiriens. Le député Adjoumani est le symbole dans cette affaire du combat pour la protection de la liberté d'expression. Il est accusé des choses qui ne tiennent pas. En occurrence il est accusé d'avoir porté atteinte au droit du Président. De quoi on l'accuse ? Il n'est accusé d'aucun crime. Il est accusé d'aucune violation de droit individuel. Chose qui reste à vérifier d'ailleurs. Et la longueur que prend le procès prouve bien que le motif d'accusation ne tient pas. Et nous aiderons toujours Adjoumani à pouvoir engager le combat pour la liberté d'expression et la protection des droits des individus à exprimer leur opinion.

Et pourtant certains de vos frères ont encouragé l'emprisonnement d'Ajoumani.On peut citer SEKRE Richard et autres.
Quand on politique la loi et le droit naturellement on peut accuser tout le monde de tout à la fois. Mais une minorité de frère isolée à Bondoukou qui veut prêcher pour faire plaisir à un homme ou à un parti ils s'inscrivent en dehors de la loi ceux là. Ils sont des comités de soutien et les comités de soutien se limitent à là.

Votre dernier mot M. Dongo
C'est que le PDCI-RDA est un parti réel. Un parti inclutif dans la conscience profonde des habitants de ce pays. Il a une histoire positive. Nous l'avons vu gérer ce pays là qui était le pays le plus négliger de la région. Souvenez-vous que même le colon ne voulait pas de la Côte d'Ivoire . On vous appelait la Côte des mal gens, la côte des anthropophages et toute sorte de racailles humainesHouphouët est venu donné la preuve que nous pouvons être les égaux des être humains de la planète. Et Houphouët a donné à la Côte d'Ivoire le flambeau du combat pour la paix et la liberté. Un tel parti qui s'est rendu auteur victorieux de la lutte pour la dignité humaine, aucun homme sérieux ne peut s'attaquer au PDCI encore moins le combattre. C'est un parti d'avenir et de progrès pour la dignité de l'homme noir. Aucun nègre sérieux ne peut être anti PDCI. En tout état de cause tout le monde a été, tout le monde est et tout le monde sera RDA. C'est une formule qu'il faut prendre en compte pour comprendre le PDCI et la perspective d'avenir que le PDCI offre non seulement au peuple ivoirien mais à tous les negros africains.
Entretien réalisé par
Joël Abalo

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