vendredi 6 avril 2007 par Le Nouveau Réveil

La fédération ivoirienne de Tennis tient son Assemblée générale élective le 14 Avril prochain. Le président sortant, Me N'goan Georges, est annoncé comme candidat unique à sa propre succession. Et pourtant ce ne n'est pas la grande sérénité dans le milieu du tennis ivoirien. Des voix s'élèvent pour décrier la gestion du président sortant. Les partisans du président N'gouan estiment que " ces grognes ne sont qu'une tempête dans un verre d'eau ". Arguant qu'elles n'ont pas de fondement juridique. En attendant de publier la réaction des partisans de Me N'Goan, voici ce qui est reproché au président sortant de la fédération ivoirienne de tennis.

De la légalité des clubs affiliés
Combien de clubs de tennis existent-ils réellement du point de vue légal en Côte d'ivoire. ?
A ce niveau, l'on estime que le compteur est pratiquement à zéro. Puisque de clubs légalement constitués, il n'y en a pas. " Il n'existe que des complexes sportifs ayant des courts de Tennis appartenant à des privés dont la vocation première n'est pas la pratique du tennis. C'est donc abusivement qu'on les considère comme des clubs. A ce niveau, les présidents ne sont que des responsables désignés du complexe sportif ou du court de tennis. Les soi-disant clubs ne se résument qu'à ce seul président ". C'est pourquoi, nulle part, il n'a été question d'élection d 'un quelconque président de club, encore moins de la formation d'un bureau. " Selon les dissidents, il n'y a véritablement pas de reforme structurelle favorisant la création de véritables clubs. Aujourd'hui, cette situation est favorable au président sortant dont les présidents désignés des courts de tennis ne sont que des amis ". Les dés sont donc pipés au départ et le président N'goan peut faire autant de mandat qu'il le souhaite à la tête de la Fédération. Ce qui explique sa candidature unique " expliquent-ils.

De la légitimité
des textes élaborés
" Les nouveaux textes ont été taillés à la mesure du président N'goan lui-même", clament les dissidents. La caution de 2 millions réclamée, le président sortant sait qu'aucun membre de son comité ne peut réunir cette somme, indique-t-on. " Si le président sortant était sûr de sa légitimité, il aurait rendu les élections plus ouvertes ". Au regard de ce qui précède, la fédération ivoirienne de tennis, selon les adversaires du président sortant, est prise en otage par celui-ci.

De l'image du tennis ivoirien
au plan international
A ce niveau, le constat est clair, disent-ils. " Le tennis ivoirien, sous l'ère N'goan Georges, a considérablement rétrogradé ". Au classement international, il se retrouve avec les pays anonymes du tennis. Contrairement au passé où le tennis ivoirien, à travers les N'goran, s'est fait valoir au plus haut niveau. L'équipe de Me N'Goan s'est contentée de petits tournois de gala dont le président-athlète lui-même constitue la vedette. Comment peut-on s'attendre à un retour du tennis ivoirien sur l'échiquier international ? ", s'interrogent-ils.

De la création
des courts de tennis
" Dans le projet pour la relance du tennis ivoirien, il a été question de l'opération 500 courts de tennis. Après quatre années passées, aucun signe annonciateur ne pointe à l'horizon. Seulement des partenariats et contrats signés avec les responsables des courts privés de tennis pour permettre la pratique de la discipline. Ces courts ne sauraient être des propriétés de la fédération. Etablis sur la base des amitiés du président actuel, ces courts pourraient être retirés. Il faut donc mener des actions pour donner des structures autonomes à la fédération. Et rien n'a été entrepris dans ce sens ".
En clair, la dissidence estime que le mandat de Me N'Goan n'aura, en aucun cas, contribué à l'avancée du tennis ivoirien. La solution est donc le départ du président sortant. Réussiront-ils ?
De Bouaffo

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