vendredi 6 avril 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Après la visite de l'usine de transformation de cacao de la coopasag, le mardi 3 avril 2007 à Duekoué, les journalistes ont été reçus par le colonel Guié Globo à sa résidence.

Le gouverneur militaire de Duekoué a exhorté les journalistes à avoir l'amour de leur pays. Pour le colonel Guié Globo, il n'y a que la Côte d'Ivoire qui doit compter pour les journalistes. Aussi, les a t-il invités à se départir des écrits aux caractères tribaux. " On ne sert pas un individu. Mais on est au service de son pays. Les hommes passeront et la nation demeurera toujours. Il faut donc aimer son pays. Il n'y a que la Côte d'Ivoire qui doit compter pour vous et non pas une affinité ethnique ", a-t-il conseillé. Parlant de la sécurité dans la zone de Duekoué, le gouverneur militaire a donné les raisons du couvre-feu qui est en ce moment en vigueur là bas à partir de minuit. " Le couvre-feu était fixé à vingt et une heures. Puis à vingt deux heures avant d'être prolongé à minuit. Nous pensons qu'à cette heure, une personne normale doit être au lit. Duekoué étant un grand carrefour, il est important pour nous de sécuriser rigoureusement cette zone. Vous avez passé la nuit ici et vous avez constaté que tout va bien ", a-t-il fait savoir. S'il y a encore des exactions qui sont perpétrées à l'ouest, le colonel Guié Globo révèle qu'elles sont plus fréquentes dans les zones dites de confiance, selon ses propres termes. " Les zones dites de confiance sont ici les lieux de tous les maux. C'est dans ces zones que règne l'insécurité. C'est là-bas qu' on tue. Il faut que ces zones dites de confiance disparaissent très vite. Je suis heureux que cela est entrain d'être fait", s'est-il réjoui.
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Huberson Digbeu

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