samedi 7 avril 2007 par Le Front

A l'issue de la 3è réunion des deux états-majors (FDS-FAFN), jeudi à Bassam, l'un des responsables militaire des FDS-FN a répondu à nos questions.


Mon colonel, vous venez de participer aux travaux du centre de commandement intégré, qu'est-ce qu'on peut retenir ?

D'abord, je ressens de très bonnes impressions. Nous (FDS-CI et FDS-FN) ndlr) avons travaillé en toute fraternité. Ces travaux ont commencé depuis Yamoussoukro où nous avons eu deux (2) séances. Ensuite, nous sommes venus à Bassam pour parachever nos travaux. J'avoue que les choses se passent très bien et les deux délégations travaillent dans la cordialité.

Etes-vous optimiste pour la mise en ?uvre effective et totale de l'accord de Ouagadougou ?

Je ne me prononce pas sur la mise en ?uvre de l'accord de Ouaga, vous l'aurez compris. Je parle des travaux que les deux forces armées (FDS-CI- et FDS-FN) ont eu ensemble dans le cadre de la mise en place du Centre de commandement intégré (CCI). C'est par rapport à cela que je vous dis que l'esprit de confraternité était de mise. Maintenant, quant à l'accord, je ne peux me prononcer sur sa mise en ?uvre.

Sur quel aspect du CCI, la réunion a-t-elle planché ?

La réunion concernait essentiellement l'ébauche de tous les aspects logistiques. Vous savez qu'il a été mis en place une structure. Maintenant, il faut qu'elle fonctionne. Il faut donc des moyens. D'abord, des moyens pour créer la structure, ensuite des moyens pour la rendre opérationnelle. C'est à cette évaluation que nous sommes venus apporter nos réflexions.

Vous êtes vous entendus sur les différents points ?

Absolument ! Vous savez que nous sommes des militaires. Et dans l'armée, il y a des éléments de références. On n'élabore pas le budget de fonctionnement d'un domaine militaire au hasard. On s'appuie sur des données objectives, connues de tous les militaires d'un certain niveau. A ce niveau, il n'y a pas de discussions oiseuses.

A quand les premières opérations sur le terrain pour que les populations constatent et soient rassurées ?

Cela dépend avant tout de nos chefs. Nous, nous sommes des équipes techniques. Nous avons travaillé sur les aspects strictement techniques. Les évaluations ayant été faites, il appartient à nos chefs d'état-major respectifs en rapport avec la hiérarchie de voir quand est-ce que la mise en ?uvre pourra commencer. N'oubliez pas que cela nécessite des moyens. Et la mise à disposition de ces moyens ne dépend pas de moi.

De qui cela dépend-il ?

(Rires) C'est ce que je vous ai dit. C'est du ressort de notre hiérarchie. Nous sommes des techniciens et nous avons travaillé en commission. Voilà.

A quand la composition des membres du CCI ?

Pour l'heure, nous avons arrêté les différentes cellules et leurs animateurs. L'effectif est déjà connu. Maintenant, quant aux personnes qui animeront les cellules, nos travaux n'ont pas porté sur ce volet.



Recueillis à Bassam par Déless Goué Coll. : D. S.

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