Le président du Conseil constitutionnel, Mme Mireille N'Diaye, avant de laisser le Président Wade prêter serment, a tenu un discours qui se voulait plus politique que juridique. Jetant un regard sur le jeu politique sénégalais, Mireille N'Diaye a relevé les incidents enregistrés ces derniers mois dans le cadre de la présidentielle.
Elle en a conclu à la responsabilité de l'opposition qui, selon elle, doit se montrer respectueuse des règles démocratiques en admettant le verdict des structures chargées de l'organisation des élections. A savoir : la Commission électorale nationale autonome (CENA) et le Conseil constitutionnel (CC) en sa qualité de juge électoral.
Se tournant vers le président réélu, Mme N'Diaye lui a d'abord adressé ses chaleureuses félicitations avant de l'inviter à transformer les angoisses des Sénégalais en espoir , eux qui ont réaffirmé leur confiance au candidat du Sopi. Un appel auquel Abdoulaye Wade répondra dans son intervention.
Il a remercié les Sénégalais qui croient toujours en lui et en son Sopi, concept qu'il a créé alors dans l'opposition. Et qui, dira-t-il, ne lui appartient plus, tant il est vrai qu'aujourd'hui, chaque Sénégalais a à c?ur de contribuer au développement de son pays, ce que prône le SOPI. D'où ce cri de satisfaction et de fierté : Le Sopi est en marche ! .
Cette cérémonie, qui a débuté aux environs de 17 h, s'est achevée vers 20 h.
A. Doualy