samedi 7 avril 2007 par Nord-Sud

Comment préparer le passage du cap du Widad athlétic club de Casablanca (WAC), demain en 8ème de finale aller de la Ligue des champions ? L'entraîneur de l'Asec Patrick Liéwig a sa petite idée.


L'enjeu

Il est de taille. Les 8èmes de finale aller de la Ligue des champions, c'est l'ultime étape pour entrer dans le carré final de l'épreuve. Dimanche soir, l'Asec mimosas et le Wac vont négocier les 90 premières minutes de ce virage important. L'an dernier, le champion ivoirien est resté bloqué sur le quai des demi-finales. Cette saison, il veut arriver au terminus. On reçoit. On doit attaquer et affirmer notre potentiel, être bien présent, avoir une force et une puissance collectives imposantes , prévient Patrick Liéwig, le patron du banc des Jaune et noir. Le Wac qui a posé ses bagages hier sur les bords de la lagune Ebrié ne vient pas en tourisme encore moins en victime. Le champion 1992 de la Ligue des champions viendra chercher le bon résultat qui puisse lui permettre de négocier le match retour chez lui dans la quiétude.

L'histoire du match

L'opposition de demain entre l'Asec et la Wac rappelle forcément l'histoire moderne des deux formations. C'était en 1992 à Casablanca à l'étape des demi-finales. L'Asec sortait de la compétition (2-0) au retour après avoir dominé les Marocains 3-1 à l'aller à Abidjan. Un but valable de Issaya Jatau refusé ruinait tous les espoirs de la bande du Français Philippe Troussier. L'histoire compte dans la vie d'un club, mais on est en 2007. Dimanche, on ne tiendra pas compte du passé. Ne comptera que ce qui va se passer dans le match. A nous d'affirmer notre titre de champion de Côte d'Ivoire et nous montrer à la hauteur de la tâche. A ce niveau, les garçons ont la volonté de réussir quelque chose , rassure le deuxième technicien français de cette deuxième confrontation.


Le scénario

Dans ce genre de match, la stratégie d'attaque est souvent déterminante. Parce qu'il faut marquer le maximum de buts et ne pas en encaisser. C'est là la complexité de la tâche. On doit s'affirmer sur notre terrain et faire la différence ici avec le maximum de buts pour nous qualifier avant le déplacement du Maroc que nous savons déjà difficile. Même le match de demain ne sera pas facile. Il ne faudra pas se jeter, mais prendre le match avec patience. Mettre de la folie mais de la folie maîtrisée parce que c'est une rencontre de qualification qui va se jouer sur quatre mi-temps en aller et retour , reconnaît-il.

L'adversaire

Si l'Asec est le troisième meilleur club africain, le Wac également compte en Afrique avec un palmarès respectable. Ce n'est donc pas un adversaire à négliger, un faire valoir, surtout à ce stade de la compétition. On a une idée de l'équipe. Nous détenons des vidéos sur leurs matchs, on sait que l'équipe dispose de bonnes individualités avec une bonne organisation du jeu. Mais il ne faut pas se focaliser sur l'adversaire. On doit plutôt se concentrer sur notre jeu. Parce qu'il faudra être rigoureux, disciplinés tactiquement et se montrer réalistes autant derrière que devant , estime Patrick Liéwig. Lui qui va encore suivre ce match à partir des tribunes du fait de sa suspension de quatre matchs par la Caf. C'est par conséquent son adjoint, Maxime Gouamené, qui sera le patron du banc. Pour garantir sa qualification au retour à Casablanca, l'Asec doit prendre une avance d'au moins deux longueurs sans encaisser surtout.

Tibet Kipré

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