mardi 10 avril 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Suite à la formation du gouvernement prescrit par l'accord de Ouaga le 04 mars dernier, Charles Koffi Diby a été reconduit, mieux confirmé Ministre de l'Economie et des Finances de l'Etat de Côte d'Ivoire, le samedi 07 avril 2007. Le Ministre qui était à l'honneur le même jour, à l'hôtel Novotel, à l'occasion de la dédicace de son ouvrage " Management des services publics retour d'expérience des raisons d'espérer ", a adressé des mots de gratitude à l'endroit des autorités politiques ivoiriennes pour la confiance placée en lui. Notamment au Premier Ministre, Soro Kigbafori Guillaume qui, en collaboration avec le Chef de l'Etat, Son Excellence M. Laurent Gbagbo, a accepté de le porter à ce niveau supérieur. Même s'il comprend cette marque de considération, le ministre a tenu avec insistance à louer la procédure de l'appel à candidature initié par le Président de la République au lendemain de son élection, et qui a permis de le faire connaître. Fort de cela, le ministre a pris l'engagement devant ses anciens collaborateurs du Trésor Public de matérialiser sa reconnaissance dans les résultats en produisant au mieux de ses qualités et " peut être au delà " a-t-il précisé. Faisant cette fois allusion à son ouvrage, l'auteur Charles Koffi Diby a noté qu'il avait écrit en hommage aux 2500 agents du Trésor Public. Ce livre notons-le, traite des maux de l'administration ivoirienne qui répondent aux noms de corruption, manque de rigueur, absentéisme, incursion culturelle dans l'administration etc. L'auteur y propose dans le même temps des suggestions pour la réforme globale en montrant une nouvelle approche du fonctionnement des services publics. De ce fait, lors de la dédicace, le ministre a tenu à rappeler le caractère testamentaire de l'?uvre qu'il a appelé dans l'avant-propos " une simple contribution ". Il s'agit selon lui de jeter les bases d'un débat administratif efficace performant pour notre pays. Et de rassurer par la suite " Je ne pouvais pas partir sans laisser un testament. Je n'avais rien à cacher ". Bien avant l'intervention du ministre, des autorités universitaires ont passé les 182 pages de l'ouvrage au peigne fin. Ce sont Mme Mawa Koulibaly, les Dr Aline Tia Assouan et Kouakou Landry et bien d'autres qui y ont apporté leur expertise. Il ressort de leurs différents critiques une note d'espoir quant à l'intérêt d'une telle ?uvre et ont proposé de s'en inspirer pour un meilleur redéploiement de l'administration.
B.J.

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