mardi 10 avril 2007 par Fraternité Matin

On s'attendait à voir maquis, bars et autres lieux de réjouissances d'Abidjan bondés pour saluer à leur façon la résurrection du Christ. Que non ! Dans les divers espaces du " show " de la capitale économique, c'est plutôt à une ambiance ordinaire qu'ont assisté les Abidjanais pendant le " long " week-end pascal.
A Adjamé, on n'a pas vu le déferlement humain, souvent accompagné de bousculades, aux gares des communes de Yopougon, Marcory, Koumassi, etc. On n'a pas non plus trop entendu les klaxons intempestifs des gbaka et taxis, comme c'est le cas à l'occasion des fêtes de fin d'année. Les chrétiens se sont juste contentés des messes et des cultes dans les paroisses et autres temples. Même la célèbre " Rue Princesse " de Yopougon n'a pu faire l'exception. Les grands et nombreux maquis de cet espace étaient à moitié vides. Il n'y avait que quelques noceurs inconditionnels. " Je ne suis pas trop surpris que l'affluence ne soit pas forte comme lors des fêtes de fin d'année. Depuis plusieurs années, la fête de Pâques a toujours été ainsi à Abidjan. Cela s'explique soit par le fait que cette fête est généralement célébrée en l'absence de la plupart de nos parents Baoulé qui se donnent rendez-vous dans leur village. Soit par le fait que cette fête est exclusivement chrétienne, contrairement à la Saint Sylvestre ", tente d'expliquer " DJ Arenzo ", employé dans un maquis de la rue " Princesse ". En tout cas, dans la plupart des lieux de réjouissances où nous nous sommes rendus samedi et dimanche nuit, l'ambiance était juste celle d'un week-end classique.

Casimir Djézou

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