Sidiki Konaté(Artisanat et Tourisme)
Nous allons travailler pour aller à la paix?
Le sentiment qui m'anime est celui du devoir. C'est un gouvernement qui a été formé pour aller à la paix, donc nous allons travailler pour aller à la paix. Nous faisons partie de ce gouvernement d'abord par rapport à ce grand projet. Un projet qui s'inscrit dans le cadre du processus de sortie de crise. C'est donc un gouvernement de mission qui aura à résoudre des questions essentielles. Ainsi, à côté du ministère du tourisme, nous aurons à nous engager dans un projet qui est l'application de la feuille de route. En ce qui concerne le ministère en question, nous allons ?uvrer et faire en sorte que les difficultés, les problèmes qui y existent connaissent des solutions. Kouadio Komoé Augustin(Culture et Francophonie)
J'espère être à la hauteur de la tâche?. C'est d'abord un sentiment de gratitude que j'éprouve en ce moment à l'égard du Seigneur, à l'égard du Président de la République, du Premier ministre et du président de mon parti. J'espère simplement pouvoir être à la hauteur de la tâche qui m'est confiée et mériter la confiance que les responsables placent en moi. Mme Bamba Fatoumata Amza(Reconstruction et Réinsertion)
Je me mets au service de la Côte d'Ivoire?
Je suis heureuse d'avoir été choisie parmi les deux personnes proposées par le parti. Je remercie le Président de la République Laurent Gbagbo, le Premier ministre Soro Guillaume et le président du MFA, Anaky Kobena pour la confiance qu'il a placée en moi. Je remercie tous les militants et militantes du MFA. Dès à présent, je me mets au service de la Côte d'Ivoire. L'objectif du gouvernement étant d'aller à la paix définitivement. Ibrahim Sy Savané(Communication). Tout faire pour qu'il y ait la cohésion?
Comme le ministre de la Communication doit donner le bon exemple, je pense qu'il est trop tôt pour faire un commentaire. Je sais néanmoins que le Président et le Premier ministre ont insisté sur la recherche de la cohésion et de la paix. Ce qui est donc important, au-delà des nominations, c'est de tout faire pour qu'il y ait un minimum de cohésion dans cette famille difficile des médias. Et essayer de rechercher le maximum de convergences vers la paix.
Propos recueillis par
Abel Doualy
Pascal Soro
et Louis B. Parfait
Désiré Tagro : L'esprit a changé?
Qu'est-ce qui a changé dans ce nouveau gouvernement?
Ce qui a changé, c'est d'abord la posture des partis en présence. Les ex-belligérants se faisaient face dans tous les processus de crise jusque là. Aujourd'hui, les deux ex-belligérants se tiennent côte à côte pour regarder dans la même direction. C'est déjà cela qui va changer. Evidemment cela entraîne l'esprit. Nous sommes tous dans un gouvernement de mission dont l'objectif est d'exécuter rigoureusement les termes de l'accord de Ouagadougou notamment son chronogramme. Et c'est cela qui compte. La mouvance présidentielle va s'octroyer la part du lion.
Le FPI a désormais le ministère de l'intérieur et celui de la défense, est-ce que cela ne risque pas de créer quelques difficultés?
Avant d'entrer au Gouvernement, toutes les autres parties avaient connaissance de cette situation. Il faut dire que le Président de la République est quand même celui qui a le plus de légitimité de toutes les parties. Il n'y aura pas de conflit d'intérêt entre la partie présidentielle et les Forces nouvelles parce que comme je vous l'ai dit, l'esprit a changé.
Propos retranscrit de RFI
par Hervé Koutouan