mardi 10 avril 2007 par Notre Voie

Le cacao passe la barre 1000 FCFA, les bailleurs de fonds de retour le prix CAF de cacao connaît un frémissement depuis quelques jours. Le vendredi 6 avril dernier, la Bourse du café-cacao affichait, pour le cacao de grade II, le prix de 1015 FCFA le kg. Quand le prix du café bien fermenté était de 757 FCFA. Ceci après la signature de l'accord de Ouaga pour la normalisation de la vie publique en Côte d'Ivoire. Une nouvelle qui doit remplir de joie la population des producteurs de la filière café-cacao de Côte d'Ivoire. Eux qui, il y a quelques mois encore, s'entredéchiraient pour obtenir de l'Etat ivoirien le financement des coopératives de base dans le cadre de la dernière campagne agricole. Et partant, cette nouvelle fait le bonheur de toute la Côte d'Ivoire dont l'essentiel du développement économique et social repose sur ces deux produits d'exportation que sont le café et le cacao. Selon toute vraisemblance, ces prix indicatifs sont le reflet de la décrispation socio-politique qu'on observe depuis la signature de l'accord de Ouaga. Des signes qui, d'ailleurs, s'observaient déjà dès 2002 quand la Côte d'Ivoire s'était engagée sur la voie de la relance économique. Tant la gestion de la Deuxième République avait convaincu la communauté financière internationale pour un retour définitif des bailleurs de fonds. C'est donc tout naturellement qu'on assiste aussi au retour effectif des bailleurs de fonds, notamment le Fonds monétaire international (FMI) et donc la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) pour, selon leurs émissaires, accompagner le processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire. La récente visite aux autorités ivoiriennes de M. Arend Kouwenaar, chef de division au département Afrique à Washington D .C., chef de mission pour la Côte d'Ivoire au FMI, et du représentant de la BAD, Janvier Liste, en est une preuve.

Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr

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