mardi 10 avril 2007 par ONUCI

A l'occasion du 13ème anniversaire du génocide au Rwanda, le Secrétaire général des Nations Unies a estimé que le double message « ne jamais oublier » et « ne jamais cesser de travailler à empêcher un autre génocide » était d'une importance capitale, assurant que l'ONU avait tiré des leçons de cet épisode où plus de 800.000 personnes ont trouvé la mort.

« Plus de 800.000 rwandais innocents ont été tués dans une campagne criminelle et orchestrée », a rappelé un porte-parole du Secrétaire général lors de son point presse quotidien au siège de l'Organisation à New York.

Dans son message, Ban Ki-moon a souligné que ces évènements ont eu « un impact profond et personnel sur lui lorsqu'il a visité le Rwanda l'année dernière et qu'il l'a porté avec lui chaque jour qu'il a passé en tant que Secrétaire général ».

« Les Nations Unies ont tiré des enseignements profonds de cette tragédie. Elles ont nommé un Conseiller spécial pour la prévention des génocides et mis en place un Comité consultatif sur la prévention du génocide », a-t-il rappelé, soulignant toutefois qu'il restait beaucoup à faire.

Indiquant qu'il avait l'intention de renforcer les mécanismes de l'ONU existants, il a appelé à la création d' « un partenariat mondial contre le génocide ».

L'ONU a également mis en place le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), créé dès novembre 1994, afin de juger les responsables du génocide dont la plupart ont émigré, et qui est censé terminer ses travaux dans les années qui viennent.

De manière concomitante, la justice rwandaise a jugé environ 8000 personnes, selon des informations parues dans la presse. Il resterait plus de 50 000 détenus dans les prisons surpeuplées du Rwanda, dont 80 % sont accusés de génocide. Ils sont passibles de la peine de mort dans leurs pays, alors que ceux jugés sous l'égide de l'ONU encourent la prison à perpétuité.

Source: www.un.org

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