mercredi 11 avril 2007 par Fraternité Matin

Le Président George W. Bush a offert mardi à ses adversaires de discuter dans le rude affrontement politique sur l'Irak, mais son rejet de toute date de retrait augurait mal des chances de succès d'une telle ouverture. Sans décliner expressément l'invitation, le chef de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid a refusé les "conditions préalables" énoncées par M. Bush. "Quand il s'agit de financer (le déploiement de) nos soldats, nous n'avons pas de temps à perdre (...), alors j'invite les dirigeants parlementaires des deux partis (...) à me rencontrer la semaine prochaine à la Maison Blanche", a déclaré M. Bush dans un discours devant des membres de la principale organisation d'anciens combattants à Fairfax (Virginie), près de Washington. La Maison Blanche a cependant pris soin de préciser qu'il n'était pas question pour M. Bush de "négocier". M. Bush a répété mardi qu'il opposerait son veto à tout texte qui fixerait une échéance à la mission irakienne. C'est précisément ce qu'ont fait les deux chambres du Congrès, où les démocrates sont majoritaires depuis janvier. Elles ont assorti d'une date limite d'engagement en 2008 le collectif budgétaire d'environ 100 milliards de dollars que leur a soumis M. Bush en février pour financer la guerre en 2007. Les deux chambres doivent à présent s'entendre sur un texte unique à soumettre à M. Bush.
AFP

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023