De faux timbres ! C'est ce qui nous a été donné de constater hier mardi 10 avril 2007, en nous rendant dans les rares bureaux de poste acquis à la cause de Zéhi Sébastien. Sur information anonyme, nous nous sommes rendus au bureau d'Abidjan 30, situé en face de la Solibra, sur le boulevard Valery Giscard d'Estaing (VGE). Les timbres de Côte d'Ivoire que nous avons achetés et qui coûtent 250 Fcfa nous ont laissés perplexes. En effet, ces timbres ne collent pas au toucher donc ne sont pas dotés de matières auto-collantes au verso. Interrogés, des agents de la poste de Côte d'Ivoire et précisément des spécialistes de la vente de timbres qui ont requis l'anonymat ont révélé : Effectivement, nous avons appris que les timbres vendus par les proches de Zéhi sont faux. Nous en avons acheté pour nous assurer de leur fiabilité et nous avons constaté qu'ils ne répondent pas aux normes conventionnelles. Nous sommes formels, ce sont de faux timbres qui sont vendus aux clients. Ils ne sont pas auto-collants. Avec les anciens timbres, il suffisait tout simplement de faire ou non usage de sa salive pour utiliser le timbre. Alors que les timbres de Zéhi nécessitent obligatoirement de la colle. Au toucher, l'on sait déjà qu'ils ne sont pas auto-collants . En outre, pour ces spécialistes, les timbres vendus par les hommes de Zéhi ne sont pas striés par les bords. Les vendeurs de Zéhi sont obligés de couper les timbres avec une règle ou une paire de ciseaux. Nous constatons que les timbres de 250 Fcfa ont même été scannés , ont souligné des agents de la poste. Cette une véritable arnaque qui est faite au consommateur ivoirien, car la Côte d'Ivoire, avec ces timbres vendus par les proches de Zéhi, ne respecte pas la caractéristique internationale d'un timbre-poste, qui est une vignette adhésive. Et selon le dictionnaire, adhésif/ ive, se dit d'un papier, d'une toile, d'un ruban dont une des faces est enduite d'une substance qui permet l'adhérence à une surface. Il importe donc aux autorités ivoiriennes de réagir, car la Poste de Côte d'Ivoire sous Zéhi va à vau-l'eau.
Jean Eric ADINGRA