mercredi 11 avril 2007 par Le Temps

Les Douanes ivoiriennes se disent prêtes à retourner dans les zones ex-assiégées, pour mieux servir l'Etat. "Nous sommes pressés de retourner dans le nord du pays pour faciliter notre tâche dans le recouvrement des 50 milliards de FCFA pour atteindre notre objectif 2007 proposé par le Fonds monétaire international, qui était de 753 milliards de FCFA pour atteindre les 800 milliards de FCFA. Toutefois, si le désarmement n'a pas lieu, il sera difficile à l'administration des douanes de se redéployer dans cette partie du pays. C'est pourquoi, je pense que nous serons la dernière administration à y retourner. " Ces propos ont été tenus hier mardi, par le Colonel Major Gnamien Konan, Directeur général des Douanes ivoiriennes. C'était lors des grandes rencontres du groupe Fraternité matin dont, il était l'invité pour éclairer sur les "Enjeux et stratégie, de la modernisation de l'administration douanière". Profitant de l'occasion, le patron des douanes ivoiriennes, a présenté le bilan des réformes en cours dans ses services. "A ce jour, a indiqué M. Gnamien Konan, nous avons multiplié notre parc informatique par deux. Pendant que, les autres régies financières telles le Trésor public et les Impôts sont connectées sur notre site. Mieux, a-t-il ajouté, les responsables des douanes, la tutelle, la Primature et certaines autorités ont la possibilité de recevoir sur leur portable, le taux de recouvrement journaliers de la douane, s'ils le souhaitent". A titre d'exemple, hier aux environs de douze heures, le montant des recouvrements se chiffrait à 1,197 milliard de FCFA. Ce qui a fait dire au DG Gnamien, que le montant total journalier, pourrait atteindre trois milliards de FCFA. Par ailleurs, concernant les réformes, il a informé l'assistance que d'ici trois mois, celles-ci seront bouclées avec en prime, l'installation d'un scanner de grande capacité, à même de traiter 100 conteneurs par jour. "Toujours dans le cadre de la lutte contre la fraude, la bataille va continuer non seulement au niveau des marchandises générales, mais aussi au niveau de l'aéroport. où j'entends m'installer dans un bureau, pour au moins un mois pour y mettre de l'ordre. Profitant de l'occasion, il a demandé à ses collaborateurs et à ses agents de ne pas faire de cette administration un obstacle. " Il faut, a-t-il suggéré, faire des contrôles justes et fluides qui ne pénalisent aussi bien l'Etat que les opérateurs économiques".
Bamba Mafoumgbé
Bamaf2000@yahoo.fr

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