jeudi 12 avril 2007 par Fraternité Matin

Cinq jours après un dur accrochage entre l'armée et un groupe islamiste, al-Qaïda au maghreb? a frappé. Au moins 24 morts et 222 blessés. C'est le bilan provisoire, donné par l'AFP, de deux attentats aux voitures piègées perpétrés, hier, en milieu de matinée à Alger par deux kamikazes et revendiqués par al-Qaïda au Maghreb. Selon un communiqué, publié sur un site Internet islamiste utilisé souvent par la nébuleuse terroriste, al-Qaïda au Maghreb affirme avoir mené, depuis le 1er avril, plusieurs actions anti-gouvernementales en Algérie. Ce groupe promet d'ailleurs davantage d'attentats après ceux d'hier qui ont eu pour cibles le siège du gouvernement, en plein centre-ville où un véhicule chargé de 700kg d'explosifs a sauté, et le siège d'Interpol, en banlieue est d'Alger. Comme il fallait s'y attendre, une vague de condamnations a accompagné ces attentats. Abdellaziz Belkhadem, le chef du gouvernement algérien les a qualifiés de criminels et de lâches . Quand Jacques Chirac, le président français, et José Luis Rodriguez Zapatero, le chef du gouvernement espagnol les ont fermement condamnés.
La Maison Blanche, après avoir condamné les attentats d'Alger et de Casablanca, au Maroc, où quatre islamistes ont trouvé la mort mardi dernier, a assuré les autorités algériennes et marocaines. Pour identifier les auteurs .L'attentat d'hier n'est pas le premier à Alger. Le 31 janvier 1995, un attentat suicide perpétré contre le commissariat central d'Alger avait fait au moins 42 morts et 50 blessés. Al-Qaïda au Maghreb, animé par une centaine d'éléments armés appartenant au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), est devenu en septembre dernier une branche d'al-Qaïda. Il est traqué depuis une vingtaine de jours par l'armée et des membres des Groupes de légitime défense (GLD-forces auxiliaires).

Ernest Aka Simon

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