Kpinchinkro ". Ce nom peu ordinaire désigne un village fictif. C'est ce village qui a abrité dimanche la quatrième édition de la fête de Pâques au camp " Galliéni ", appelée " Pâquinou au village ". Les créateurs de cette manifestation sont les jeunes du camp, soutenus par leurs parents. Au cours de " Pâquinou au village ", les jeunes (près d'un millier) étaient presque tous en tenues traditionnelles. Avec notamment un morceau de pagne noué à la ceinture, assorti d'un sous-corps et de tapettes. Leur corps était couvert de kaolin. Certains étaient déguisés en vieilles personnes. Tout cela, sous le contrôle " d'un chef de village " entouré de son conseil. D'autres se sont offert les attributs de chefs coutumiers " issus de diverses régions de la Côte d'Ivoire ", de chefs guerriers. Mais aussi d'épouses et de ménagères (pour les jeunes filles). L'espace de célébration de " Pâquinou au village " n'a pas été épargné. Il a pris véritablement une ambiance et un décor de campagne. On y trouvait entre autres, des plantes sauvages, des chaises traditionnelles, du " Bangui " etc. Selon M. Koné Katinan, président de la cérémonie, cette manifestation a pour but de célébrer des vertus sociales telles la fraternité, l'amitié, la solidarité, la convivialité, la réconciliation, la paix entre les habitants du camp. Afin de montrer aux populations ivoiriennes que les habitants du camp Galliéni forment un village, une famille. De sorte que cela serve d'exemple et contribue au retour de la paix en Côte d'Ivoire. Des prestations d'artistes, des scènes théâtrales, des danses originaires de diverses régions de la Côte d'Ivoire, des messages de paix ont également meublé la manifestation. C'était en présence de M. Désiré Porquet, conseiller économique et social, parrain de la cérémonie.
Casimir Djézou
En coulisses
Diam's. Les 'Motowniens' veulent la tête de Diam's. En effet, selon le site Afrik.com, son poste de directrice artistique chez Motown France suscite la colère et l'inquiétude du collectif des 'Motowniens'. Qui conteste la nomination de la rappeuse Diam's à la direction artistique du label Motown France. Il reproche à l'artiste sa non expérience et craint que le label perde l'essence de la maison de disque américaine mythique, qui a notamment lancé Marvin Gaye, les Jackson Five, Lionel Richie et Diana Ross. Motown France refuse pour sa part d'entrer dans "la polémique".